SESSION DE SOIN SOCIAL du 27 mars 2009 - 19h-21h
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la 22 - SSS N°23 - vers
la 24
L'intégralité de l'enregistrement est
accessible sur demande
La neurochimie et l'Autre objectivé
Résumé du chemin parcouru jusqu'à présent |
Les Sessions précédentes ont décrit la limite où la civilisation arrive au seuil de l'écologie, mais dans l'impasse où la perversion du pouvoir arrête l'issue cybernétique. La cybernétique appareille l'interactivité que l'écologie réclame. Le dépassement de ce qui y fait obstacle réclame une possibilité d'objectivation que les neuro-sciences et l'imagerie cérébrale sont en train d'acquérir. |
Retranscription libre
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notes
note 1 : La sorcière est la terminologie léguée par l'histoire du Moyen Age et de la Renaissance, pour désigner l'agent de la distribution de la drogue. L'Inquisition estima de son devoir de l'interdire en raison de son contrôle impossible. On nomme aujourd'hui la distribution du terme de 'prescription' ; qui suit des règles administratives. Son contrôle n'est pas pluss accessible par ce moyen qui est assujetti à la perversion du pouvoir (décrite lors des deux Sessions précédentes).
note 2 : Entre la Session et son présent compte-rendu, j'ai pu prendre connaissance du livre du Dr Olivier Chambon - Les médecines psychédéliques Ed. Les Arènes - qui offre un bon état des lieux au moment où les pays les plus avancés révisent leur législation vis à vis de la prohibition des substances traditionnellement sacrées. Particulièrement dévoile-t-il bien les options qu'elles ouvrent à une spiritualisation de la société : soit violente soit pacifique, en fonction des caractéristiques différentes de chacun de ces substances. Néanmoins compte-t-il peu les effets ici décrits du développement de l'imagerie et par ailleurs reste-t-il très superficiel sur la substance présente aux temps originaires du monothéisme occidental - or s'il s'agit du LSD comme il le suggère, il est certain que des ravages - fièvre des ardents - lui auront été imputables. Une brève référence à l'expérimentation bien connue, décrite sous " les singes, la banane et la douche " permettra de voir, mieux que toute explication, ce qui a probablement résulté de ces intoxications. Des maladies ayant douché les usagers de ce sacrement, il aura été proscrit et bientôt avec d'autant plus de violence que les générations ne se souvenaient plus ni de ce qui était interdit ni pourquoi. A partir du moment où il est question d'en ré-instituer l'usage, il convient nécessairement d'en rappeler la mémoire et d'en acquérir la compréhension pour seulement librement pouvoir avancer à présent en connaissance scientifique et confiance.
note 3 : La Session a aussi exposé un déchiffrage complémentaire expliquant pourquoi la culture chrétienne aurait opéré occidentalement sur un régime de refoulement du principe actif de son sacrement - en préférant l'inhibition active comprise dans l'effet placebo . Le point séminal de ce refoulement se situerait à Quades - historique arrangement politique post-amarnien, entre Hittites et Egyptiens, ouvrant à l'Ere Ramsesside. En contre-partie d'un territoire protégé, le peuple hébreux aura pu prolonger l'essor Amarnien de Moïse, mais sous le couvert d'un refoulement en deux pièces : d'une part celui de la Lettre (détaillé dans les SSS précédentes), d'autre part celui de l'enthéogène (le Manas de Moïse). Or pour le Clergé Amoniste restauré à Quades, ce second refoulement était moins inscriptible - puisque probablement l'usage amarnien dudit manas était originaire - non pas de la source du Nil à l'Iboga probablement traditionnel - mais d'Eurasie et notamment d'Eleusis comme on en nommera plus tard le culte (ref : pollens fossiles, Demeter). En refoulant cette deuxième pièce, l'extension sinaïque de l'Egypte gardait sa spécificité égyptienne tandis que le refoulement de la première la maintenait également mais plus spécifiquement amoniste. Pus tard, au moment de la Chrétienté, les deux refoulements ayant été levés - sur la scène de la Transfiguration et la Cène elle-même - ils sont maintenus par le rabbinat suivant sa mission du Ministère de la Lettre (Saul;Corinthiens) ; puis étendus à Rome.
Addenda
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