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Chronologie générale

 

COMC

 

 

Mémo du 04 février 2006 à Mr le Maire d'Aiguilhe, Mr Clavelier

 

   Cher Monsieur,

   Voici le mémo de ma situation actuelle - qui inclut la proposition de compromis que j'adresse aussi à Mr LOUBIER - conciliateur judiciaire qui a été consulté par Mme FEITH et DELABRE. Il s'agit de caves qui occupent un terrain que j'ai acheté par l'intermédiaire de l'agence immobilière GITENAY. Strictement voisin de l'immeuble, Mr GITENAY devait connaître l'existence de ces caves, mais il m'en a caché l'existence, ce qui constitue une tromperie professionnelle grave me semble-t-il. Je les ai découvertes en égalisant le terrain et cherchant à creuser pour voir si je pouvais ouvrir un volume de rangement. Depuis lors, Mme FEITH, voisine de l'autre côté conteste que ces caves m'appartiennent mais il n'est pas certaine qu'elle soit dans son droit. Puis comme vous le savez, la troisième voisinage opposé à la façade, Mme DELABRE, m'attaque de manière probablement calculée et injuste (voir le document).

   Je suis ainsi précipité dans une situation forcée, qui m'affuble du rôle d'un dévastateur que je n'ai pas envie d'endosser. Je commence ici par examiner la situation côté Mme FEITH.
   Résumant ce face à quoi je suis : achetant un terrain que le droit stipule en première instance avec le dessus et le dessous, je connais aussi certaines règles dites d'usage y portant exceptions. Dans le cas présent ces règles auraient été soit négligées, soit mal initialisées. Ces lieux ont été occultes ou éventuellement occultés si l'on mesure la conduite trompeuse de l'agence. Jusqu'à ce jour personne ne veut me montrer de titre, me dire de date ou m'indiquer quelle agence à négocié l'achat, ni même me fournir de croquis de ce en quoi ces caves consistent. S'agissant de caves sur lesquelles je dois rebâtir je fais mandater un métreur pour  les mesurer.

   L'état de la propriété de ces caves se décrit entre deux extrêmes : soit je les cède entièrement, soit je les prends pour miennes. Pour briser cela nous avons fait une rencontre pour arrangement amiable ; 

 

Propositions de Dr William Théaux à la rencontre du 28-Fev-2006 au 2b Fb St Jean

 
   Du côté de Mme Feith une proposition se détaille en trois points : 1) je restaure les caves et accessoirement présente des excuses 2) je coule une dalle épaisse pour faire mon sol et 3) je cède à mon voisinage/Feith la propriété des caves sous mon terrain.
   Cette proposition n'évolue nullement d'un des points extrêmes voire au contraire l'accentue; ce n'est pas un arrangement mais une réitération - seul faire-valoir de l'absence de titre et de droit sur ces caves.

   De mon côté ma proposition est la suivante : 1) sans quérir auprès d'un juge, 2) je laisse la jouissance de ces caves à Mme Feith tant que sa maison demeure sa propriété, sa vie durant si elle le souhaite - ensuite, au changement de propriétaire, je réserve le droit qu'elles soient réintégrées en mes murs.
   Cette proposition se place au moyen terme des deux extrêmes. Elle n'affecte pas la vie de Mme Feith, et elle convient à la lecture des lois premières ainsi que des règles d'usage, et de courtoisie et/ou de générosité.
 

 

   Je précise comment un notaire décrit les règles d'usage applicables au cas présent 

 

x@paris.notaires.fr
Envoyé : lundi 23 janvier 2006 12:09
À : 'William Theaux'

 
Quant une personne acquiert une maison elle achète également le terrain sur lequel repose la maison, le sous-sol dudit terrain et la partie de ciel au-dessus également dudit terrain.
 
En application de ce principe, un voisin ne peut utiliser le sous-sol de son voisin sauf à avoir un titre de propriété l'y autorisant expressément par une servitude notamment. Mais cette servitude doit nécessairement être inscrite dans les deux titres de propriété : le vôtre et celui de la voisine.
 
Concernant la prescription trentenaire qui permet à un possesseur de bonne foi de devenir le propriétaire du terrain au -delà d'une période de trente ans celle-ci ne peut avoir effet que lorsque la possession revêt les qualités suivantes : non-interrompue, paisible, non-équivoque, à titre de propriétaire et publique.
 
Il est vrai que certaines de ces conditions sont remplies mais il manque quand-même la dernière, celle de la publicité.
A mon sens la prescription trentenaire commence à courir à compter de la découverte de l'empiètement de la cave de la voisine sur votre maison.
 
 

 

   Sur ce point j'informe donc Mr LOUBIER de ma proposition ; et je verrai avec lui le cas de Mme DELABRE en continuant à vous tenir informé

 

En vous priant d'agréer, ainsi que Mr ARSAC, mes salutations distinguées
Dr William Théaux

Pj : WT à DELABRE 2006-03-05