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Par Dr William Théaux

Kepler pLan

Convention :  en vert extrait Kepler   &   uren bleu extrait Simon

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   Nous aboutissons à une désignation scientifique par Kepler de ce qui prend par ailleurs le prétexte de la magie et des principes aux plaisirs des dieux. A l'encontre de la religion donc, une astronomie apporte une cybernétique au cosmos. L'interaction où l'observateur est engagé ne consiste pas simplement de la conscience de mouvements ou d'influence de l'extérieur ou de l'environnement vers le corps, mais en une émanation réciproque, ou réfléchie - encore décrite par Kepler avec plus de précision " Car le rayon de l'âme s'actualise et quasi s'illumine sous l'effet du rayon stellaire congruant sur une même droite ; tout comme s'actualise la couleur des choses visibles à l'arrivée de la lumière ; et comme s'actualise la vision quand nous nous recueillons pour bien regarder. "

   C'est une formulation que l'on retrouve exactement dans les propos psychanalytiques les plus avancés. Évidemment personne ne songerait à reprendre le délire de Schreber (sa relations avec le soleil décrite selon l'actualisation illuminée par le rayon solaire - interprété comme métaphore par J.Lacan dans son séminaire sur ledit Schreber), encore plus chargé que celui de Reich . Ce qui nous intéresse concerne ce qui se passe, résulte ou ce qui se dit de ce potentiel rayon de l'âme qui se distinguerait par une nature propre (d'une hétérogène intelligibilité physique), même s'il est symétrique, analogue ou réfléchi, comme le dit Simon : " ainsi la source psychique et la source lumineuse sont l'image spéculaire l'une de l'autre ".

   Avec son Modèle Optique (Lacan), la psychanalyse ajoute effectivement à la Caverne (Platon) la notion de spécularité à la source psychique vis à vis de l'Idéal, rejoignant encore Simon qui, plus loin avance jusqu'à croiser un domaine où seule la psychanalyse de W.Reich s'est risquée (on notera que son objectivation orgonique, à partir des aurores boréales dans son livre Superposition Cosmique, généralement admise comme une délire décrit exactement ce qu'aujourd'hui on appelle plasma magnétique à l'époque encore inconnu des astrophysiqiciens) : " Mais il y a mieux. On peut aussi comprendre, par analogie avec la persistance de l'image rétinienne ou la phosphorescence rémanente des pierres précieuses ("grand secret des Chimistes") l'existence d'une mémoire de la Terre " ; avec cette phosphorescence rémanente nous aboutissons à une suspension de l'effectif du rayon psychique - dans laquelle nous allons nous trouver de plein pied avec la conclusion freudienne également : " Ainsi le souvenir se trouve localisé dans l'âme sous la forme d'une marque (character) située à sa superficie. Une fois de plus et sous une nouvelle forme le monde intérieur reproduit le monde extérieur. La mémoire n'est rien d'autre qu'un lieu où sont mis en réserve à leur place comme autant de choses ces percepts réifiés que sont les espèces devenues des marques  ".

   On trouve en effet la conclusion d'une fonction de marques rémanentes (idéatives) désignées par Freud à l'horizon de travaux qui mènent aujourd'hui jusqu'à la génétique. Or même si le phosphénisme (science des phosporescences rémanentes) nous met sur la piste du grand secret des Chimistes évoqué de Kepler, nous ne songerons pas à nous arrêter, puisqu'il y a encore de grands pas, ou de grandes résistance à négocier, avant de considérer comme une source d'effet psychiques le plus ancien outils de magie, pourtant réputé, répertorié par les archéologues (le Strophalos de Chaldée).
   Avant donc que la neurologie nous en éclaire, c'est sur le termes de percepts réifiés que nous mettrons un point d'orgue ; puisqu'il s'agit probablement, exactement, des traces de mémoire rappelées ci-dessus de la conclusion freudienne. Ainsi ce que la psychanalyse appela héritage idéationnel est quelque chose dont nous avons retrouvé à la lecture de Kepler, grâce à G.Simon, la notion parfaitement articulée à la Renaissance.

 

      Laissons à présent ces hypothétiques avances vers des confrères occupés, pour nous ré-appuyer sur la fondation solide de la théorie de la pulsion qui, on le sait, s'offre comme la clé humaniste contre la menace de la dépersonnalisation cybernétique. Voici, ci-contre, une image, partielle, mais qui suffit à un premier sens titré pas son auteur, le peintre Jose Manuel Gomez, "Ficino avec son graph-eponime ou il est a Veneza avant d'ecrire que Trimegiste c'est Moïse"  En cliquant sur cette image, on la verra plus complète, tandis qu'elle montre ici le crane du vieil intellectuel, et qu'une gondole procède sur la marque d'un rayon, comme la barque du Charon, faisant passer d'un bord à l'autre de la vie à la mort ou selon la doctrine.. inversement.

   C'est cette inversion impossible que la pulsion retourne à son tour. S'il n'est présente ici qu'une partie de l'image, c'est à l'instar de cette pulsion avant qu'elle aboutisse avec le corps réel du sujet (Trimegiste c'est Moïse) comme avec l'actualisation de la vision dans le recueillement que Kepler mentionne, aussi bien que le psychanalyste Lacan, plus tard, mentionnant le réel que le regard actualise. Il est donc temps de cliquer sur cette image ou de passer à la page suivante :

 

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