PROPOSITION D'ACTION
Développement
de la page « psychohistoire »
dans l'encyclopédie Wikipedia
EXPOSÉ ET CRITIQUE DE LA PAGE WIKIPEDIA\psychoshitoire |
Dans une recherche de Wikipedia, à ce jour 20130724,
le mot psychohistoire aura dirigé vers 2 pages :
pour l'une il s'agit de la
psychohistoire selon la Science Fiction (Asimov)
et pour l'autre d' une Étude (La psychohistoire est l'étude...) ;
je parlerai
d'Asimov ci-dessous, mais après avoir d'abord examiné ladite étude
( précisément : " Étude des Motivations Psychologiques des Évènements
Historiques ").
Selon cette
page (en
français), la Motivation qu'elle étudie, révèle une origine
émotionnelle des comportements sociaux et politiques des groupes et des
nations. Troisièmement, toujours selon cette page, cette étude
conclut que "son
sujet principal est l'enfance et la famille - en particulier la
maltraitance des enfants". Cette précision pose un problème
qui permet de remonter par chaînage arrière, du "traumatisme"
à l' 'origine
émotionnelle' puis à la 'motivation'. Mais en fin
de compte, nous n'avons trouvé une maltraitance
traumatique à la cause des évènements
historiques que parce que nous avons postulés que les motivations
de ces évènements étaient d'origine
émotionnelle - ce qui est loin d'être une évidence. En fait,
on se rend compte que la prétendue démonstration de cette psychohistoire
n'est que l'invention d'un postulat selon lequel les comportements
collectifs seraient d'origine émotionnels. Une fois
ainsi localisé le problème critique, nous pouvons appliquer une
observation conduisant à une première remarque:
Lorsqu'on approfondit l'examen de la page wikipedia/psychohistoire, on remarque
que cette idée principale postulée ( : l' Histoire n'est rien
d'autre qu'une aliénation à " la
maltraitance de l'enfance") est écrite à partir
d'un seul et unique organe, dénommé Institute for Psychohistory -
et que non
seulement est-il principal mais qu' à l'observation plus fine,
on réalise qu'il n'existe aussi qu'un seul psychohistorien - le
fondateur (LdMause) dudit Institute. Evidemment
pour la présentation en sont mentionnés
deux autres, à savoir : un disciple de LdMause
et un universitaire, RjLifton, qui n'entre pas strictement dans la
catégorie de la psychohistoire)
Aussitôt cette remarque éveille-t-elle un sourire, à
la reconnaissance de la pratique bien connue de l'usage de wikipedia
aux fins de faire mousser les parfois bonnes, parfois mauvaises,
ambitions singulières. Mais cette situation d'un seul théoricien qui
prétend figurer une science entière et à lui seul, réclame une
attention doublement critique.
Puisque je vais éclairer un peu la question, je
dois préciser pour commencer que je connais cette " psychohistoire,"
puisqu'ayant fréquenté, participé, connu les gens et les évènements,
pour une bonne part de cette affaire, j'ai été associé,
vice-président, à une association de psychohistoire en France
(Société Française de Psychohistoire). J'ai écrit, étudié, écouté et - pour tout de suite nous
éclairer fortement - je peux produire, comme quiconque qui en
connaît un minimum, la preuve la plus évidente du défaut de cette
page wikipedia qui la rend précaire : si on se rend à sa rubrique
"psychohistoriens notables", on trouve trois noms
(susdits) et nullement celui de Freud débouté aussitôt son
'émergence' citée. Ce symptôme se confirme à l'autre rubrique "bibliographie"
: on n'y on
trouve que LDMause et quelques un de ses disciples. Passe encore
qu'on ait un sérieux problème avec la psychanalyse mais qu'il n'y
ait rien à dire d'une psychohistoire hors LdMause sa définition
très bizarre, n'est à priori pas acceptable .
Pour assimiler ce traumatisme, on pourrait vérifier si
oui ou non Freud doit être placé au première rang d'une psychohistoire digne de ce
nom ; mais dans le cas d'une page de présentation, ce n'est pas
nécessaire. Il suffit de tenir compte du fait que pour une majeure
partie des connaisseurs, Freud est un psychohistorien de première
classe [voir note &
extraits]. LdMause ne le mentionne que pour l'exclure et
il motive cette exclusion des principes postulés par lui-même et
qu'il pose comme définition. Par conséquent, du fait de l'opinion
générale (Freud est psychohistorien) et de la contrariété d'une
opinion singulière (Freud n'est pas psychohistorien), une page de
présentation sérieuse et honnête, ne peut pas s'en tenir à
l'effacement opéré par LdMause et son Institut for Psychohistory.
S'il existe une validité de la page wikipedia en l'état actuel,
c'est de figurer un bel exemple d'un symptôme de refoulement.
Mais alors nous devons nous alerter du fait que le symptôme cache de
mauvaises intentions. Effectivement, à si bien souligner la
maltraitance, abus et viol d'enfants, il aboutit lui-même à une violence
faite à l'enfance (couverte par sa dénonciation comme
prosaïquement il est classique de le reconnaître du pyromane
appelant «au feu ! les pompiers!» : celui qui dénonce un
incendie en est généralement l'auteur, c'est une loi
psychologique, précisément une loi de psychohistoire!).
Nous allons
donc considérer que la maltraitance des enfants est effectivement
une cause première - comme Freud eut raison d'examiner
primordialement les causes traumatiques attachées à la sexualité
infantile - mais qu'il s'agit d'un alibi, qui peut être bon et/ou
mauvais - et qu'en l'occurrence avec la Psychohistoire, nous
sommes à présent prêts à découvrir dans toute une latitude et
vastitude engloutissant l'egotique et névrotique Institute for
Psychohistory.
Reprenons donc au départ sa
définition comme une étude des motivations psychologiques
de évènements historiques ; le terme qui paraît en
défaillance susceptible est celui de "motivation".
Une "psychohistoire" ne saurait être une étude des
motivations, mais une étude de l'histoire qui passe par
l'étude de ses motivations. C'est un peu plus compliqué mais
nous sommes obligés de passer par là. Si nous nous en tenions aux dites
'motivation' nous n'atteignons pas l'histoire elle-même. Au
contraire, c'est en se focalisant sur un processus de niveau
primaire, des 'motifs', que nous abreuvons l'alibis des
passions du pouvoir - autrement dit, nous faisons le jeu de la
propagande, exacerbée. Par contre si, dégagés de cette
fascination, nous voyons à son travers elle l'Histoire, qui
demeure l'objectif, nous commençons par d'abord définir une..: étude de l'Histoire.
La psychohsitoire est l'étude l'Histoire - l'étude des
motivations n'en est qu'une partie présentant le danger
d'être une partie.. captivante. Cela
semble un tour acrobatique d'intellectualisme mais nullement
lorsque nous en constatons les enjeux : une simple étude des
motivations génère une industrie renfermée, circulaire,
des émotions (témoin la propagande dont la filiation
de Freud à Bernays nous aura aussitôt informé) - tandis qu'au lieu de ce cercle vicieux, une
étude plus complexe de l'histoire ouvre immédiatement à la
structure de la mémoire. « La
psychohistoire serait une étude l'Histoire à travers les
mécanismes psychologiques qui sont attachés à la mémoire
» - une définition (a)
de cette sorte me semble de meilleure augure qu'un postulat
que l'Histoire soit d'origine émotionnelle. Mais retenir au
motif de l'Histoire la mémoire présente à son tour un
risque que notre époque récemment a révélé. On dérive
vite de la mémoire à un structuralisme qui lui aussi,
tout comme le traitement de l'émotion, se referme en boucle
ou en structure sur lui-même. L'intellectualisme du 20em
siècle l'a dérivé en pulsion de mort qui revient à
égalité à la fascination de la propagande. Pour nous
défendre contre ce risque, nous pouvons puiser une seconde
fois au symptôme que LdMause a endossé - car à coté de ses
mauvaises intention le 'symptôme' cache un bien dont il ne
sait pas se débrouiller. On voit par exemple un adolescent
'gothique' cacher une ambition de connaissance en doublant ses
fantasmes sadiques d'une volonté de ne rien faire à
l'école. Cette seconde volonté inverse celle de bien faire.
Nous trouvons à l'examen du symptôme de LdMause cette
seconde partie du symptôme. A côté de son exhibition de
traumas infantiles, il révèle également une volonté de ne
rien étudier objectivement de la mémoire : il affiche ce
refus d'un intellectualisme secondaire, par une autre censure
qu'il applique à côté de la censure qu'il a déjà porté
sur Freud. Refusant l'aspect mathématique de la mémoire, il
affiche son rejet de la psychohistoire d'Asimov en déclarant
: «mais dans ses ouvrages le terme est employé pour
décrire une discipline mathématique fictive qui peut être
utilisée pour prédire la marche générale de l'histoire
future» - eh! bien, cela est tout à fait juste, à ceci
près que ladite mathématique fictive s'appelle la cybernétique.
Or c'est par cette « cybermathique
» (b) (l'expression
est d'Armando Verdiglione) que les cercle vicieux du
structuralisme ou de l'émotionalisme sont rompus.
Dans un autre
paragraphe j'explique et détaille pourquoi Asimov n'a
pas objecté à son propre cantonnement dans un prétexte de
fiction. Tout le monde savait qu'il s'agissait d'un
scientifique sérieux qui divulguait ses résultats de
manière populaire (comme Einstein et d'autres rédigèrent
des opuscules pour les nuls). LdMause s'en sert
à-la-va-vite ; il doit bien savoir que le but de la science
est toujours de prévoir ce qui va se passer - c'est à dire
le futur. S'il se moque donc d'Asimov pour l'éliminer du rang
des psychohistoriens, comme il a éliminé Freud et oublié
d'autres, il n'en fournit pas moins un très bon
renseignement. Au lieu du structuralisme où la mémoire
risque de se figer, c'est avec la cybernétique que l'on fera
bien de la psychohistoire - comme l'adolescent de notre
exemple finira bien par faire des mathématiques pour sortir
de la gangue émotionnelle où il se fait mal.
Il ne manque plus qu'une dernière opération
- je la décris aussi dans le paragraphe susdit. Si Asimov
peut retirer son costume de fiction, à moins qu'il faille
être tout nu pour faire de la science, on doit attendre de le
voir civilisé d'un autre vêtement. Autrement dit, cette
mémoire, qui fait la structure de l'Histoire et qui doit
s'animer par son étude, doit revêtir une forme. Par de
nombreuses autres explications j'ai déjà suggéré que cet
habit est de facture classique, ancienne appelé Art de la
Mémoire et mis à jour des temps présents « Analyse
Plurielle » (c)
. Nous aurions, en cet équipage, non seulement la
définition (a)
et la méthode (b)
mais encore la manière (c)
de faire de la psychohistoire. |
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ANALYSE DE LA PAGE |
20130729102400
Analyse du refoulement par Pedohistory |
J'appelle ici " pedohistory "
la psychohistoire selon LdMause (non seulement parce que c'est depuis
longtemps - voir archives - que je lui ai donné ce nom, mais aux fins
utiles de la distinguer de ce qu'il faudrait réellement appeler
'psychohistoire '). Selon LdMause, une histoire
(traumatique) de l'enfance (viols, abus et meurtres sacrificiels) serait
à la cause de l'Histoire, comme Freud soutenait qu'un meurtre du père
était à la cause de la civilisation. Mais il y a des raisons de
soupçonner que cette pédohistoire soit basée sur un refoulement
- non pas un refoulement d'une telle histoire de l'enfance traumatique -
mais sur le refoulement d'un motif narcissique de LdMause. Si nous sommes en présence d'un refoulement son
analyse est délicate car LdMause, dans cette hypothèse joue de manière
complexe de l'ambiguïté qui existe entre le Signifiant et le signifié.
S'il s'agit d'un refoulement, la « psychohistoire » instrumentée par
LdMause signifie la négation de toute psychohistoire - de la sienne comme
de toute autre. Pour analyser une
opération de cette sorte, il faut y reconnaître des oublis et des
substitutions. Il en est un qui s'impose frontalement :a) La présentation de la psychohistoire sur Wikipedia, par
LdMause qui s'y désigne "le pionnier de la psychohistoire" et
l'identifiant également à l'Institut qu'il a créé, lui en attribue en
apparence l'invention. Au chapitre de son émergence il ne remonte qu'à
Freud qu'il désigne bien mais aussitôt pour l'opposer à sa pedohistory
qu'il appelle "psychohistoire". Cependant c'est plus avant que
l'on trouve indubitablement une oeuvre de psychohistorien avec Karl
Lamprecht. Lamprecht (1856-1915)
à partir d'Allemagne, qui a non seulement marqué l'Europe mais New York de sa présence.
Deuxièmement mon passage à la Société Française de Psychohistoire m'a informé
des courants européens de psychohistoire nombreux, avant que ladite
"société française de psychohistoire" ne soit absorbée,
achetée ou attachée par l'Institute de LDMause qui manifestement a
enfoui avec elle sa
mémoire. Ce sacrifice des origines ouvre la scène de la présentation de
la "psychohistoire" par LdMause.
b) Or on trouve sur le site de l'Institut de
LdMause son logo illustrant ce qu'il nomme "psychohistory" ; il s'agit
de la planète terre, posée sur un divan, avec la désignation explicite «
Psychohistory, the science of historical motivation - "putting the
world on the couch" - en français : mettre le monde sur le
divan ». Il n'est pas précisé s'il s'agit du divan
de la Dianétique, mais le contexte prête à penser qu'il s'agit de celui
de la psychanalyse freudienne. Par conséquent, deuxièmement, après
avoir sacrifié les origines, LdMause s'attaque au fondateur. Il lui
emprunte le divan. Mais quand il exploite le Malaise dans la
Civilisation (Freud.1929) il le dénigre en affirmant qu'« il n'est en rien psychohistorique »
allant jusqu'à dire que « c'est l'opposé de la psychohistoire ».
Pourquoi sur son loggo, met-il alors en scène le fameux divan? Il
se sert du symbole de Freud qu'en même temps il rejette.
Après avoir supprimé Lamprecht, LdMause réédite donc un sacrifice et un effacement.
Cette fois c'est objectivement un mauvais procédé. Car pour réclamer
cette destitution de Freud de l'ordre de la psychohistoire, il omet
l'oeuvre majeure et
effective de psychohistoire que son auteur, Freud, titra : Moïse
& le Monothéisme. LdMause ne discute que du Malaise dans la
Civilisation qui est plutôt orienté sociologie - cependant que Moïse & le
Monothéisme constitue l'effective analyse clinique et théorique
psychohistorique de Freud - les extraits
relevés ci-dessous étayent le fait. Dans ce texte que LdMause occulte,
Freud montre qu'il existe au motif des comportements historiques, un tout
autre versant que la "motivation émotionnelle" - j'ai précisé dans la marge
de ces extraits quelles sont ces distinctions
de l'analyse par Freud. Il est certain qu'on ne peut les rejeter au
motif qu'elles n'entrent pas dans le cadre de la psychohistoire réduit
à
la pedohistory.
Avec ce troisième indice - après l'effacement de Lamprecht,
puis celui de Freud, troisièmement avec l'effacement du texte le plus
objectif de la fondation de la psychohistoire - l'oubli dans lequel LdMause
tente de rejeter l'effective psychohistoire s'éclaire de.. ma petite histoire ! parce que j'ai
rencontré LdMause dans une circonstance assez crépitante pour apporter
une bonne lumière à l'affaire ; elle tourne déjà autour de cette
analyse de l'homme Moïse et de sa cause historique :
20130729145700c)
La scène se passe au British Psychoanalytic Institute devant lequel je me
trouve le mercredi 29 avril 1992. Je m'y tenais en tant que Vice-Président de la Société Française de
Psychohistoire et j'avais fait parvenir auparavant à LdMause des écrits
et vidéos que j'avais réalisés sur le Moïse & le Monothéisme de
Freud ainsi que la suite à y donner. Non seulement, à être franc,
l'intention de Freud écrivant ce livre était psychohistorienne, mais
de surcroît quand on en tirait les conséquences avec quelques dizaines
d'années d'égyptologie supplémentaires, la preuve du domaine psychique
de l'histoire était faite. Or LdMause n'avait pas répondu à mes envois
- mais il avait au contraire prévu de m'interdire l'entrée à l'Institut Britannique de
Psychanalyse où il allait donner sa conférence. C'est pourquoi je
l'attendais à la porte du célèbre institut. Avec une psychanalyste
amie nous l'avons interpellé à son arrivé lorsqu'il descendait de son
taxi. Il ne pouvait pas nous empêcher d'entrer avec lui. Pour cette
joute, il m'installa au premier rang, face à lui,
pour me faire entendre ce qu'il déclarait d'Akhnaton... J'aurai ainsi
appris pourquoi
LdMause ne se frotte pas à Moïse & le Monothéisme.. puisque durant
sa conférence, il présenta Akhnaton comme l'exemple princeps
de la pédophilie. On sait que déjà beaucoup l'accusent d'inceste
avec sa mère - et LdMause en rajoute en interprétant les scènes
familiales amarniennes comme celles de sévices portés sur ses propres
enfants.
Je ne sais pas si c'est le cas ou non - je ne sais si avec Néfertiti,
sur la plus
fameuse stèle où il embrasse leur fillette, il lui
met la langue et le doigt ! mais dans le doute, je sais qu'une telle interprétation,
affirmée de la part de LdMause, combinée à l'effacement de tout le
travail de son prédécesseur sur l'influence psychologique et historique
d'Akhnaton, offre les plus grandes probabilités d'être une
interprétation maladive.
Certes on peut interpréter des maladies, mais une
interprétation malade n'en est pas moins pathologique. Ainsi une vision
générale d'une enfance martyrisée, tuée et violée, qui fasse
l'essentiel d'une histoire de l'enfance, suggère que la pedohistory
de LdMause soit une obsession d'assez mauvais goût.
Cependant, par d'autres aspects, je pense qu'il faut la
retenir et la compter dans une équation de la psychohistoire, pour les
raisons que j'explique, dans un ensemble beaucoup plus vaste que celle qui
identifie la civilisation à un traumatisme pédophile ...suite
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