Cabinet de Psychiatrie -
Psychanalyse Dr William Théaux |
CONFÉRENCES LES VENDREDIS 19h-21h |
||||||||||
Quatre
Thèmes
Les
conférences sont
Vendredis
19h-21h |
L'idée d'assurer une conférence hebdomadaire dans le cadre de mon
cabinet m'est venue au décours de déconvenues répétées, et pratiquement
exclusives en réponse à mes recherches de correspondance et au besoin de
confronter mes idées. Depuis des années, très nombreuses, je produis un certain nombre d'hypothèses ; non pas que je les recherche - elles viennent à moi plutôt par hasard ; et non pas que je m'y attache - mais pour chacune, mon entourage du moment fut approbatif. C'est par scrupule et devoir d'homme de science que j'ai dû continuer à ses soutenir. Elles m'ont entraîné dans des voyages, dans des rencontres universitaires, et se sont accumulées. Elles concernent ma spécialité médicale, sont simples et très documentées. En fait, chaque fois que quelqu'un les a examinées, elles lui parurent d'une sorte d'évidence. Ainsi, les taire serait une faute déontologique. On peut par contre les ignorer, ne pas écouter ce que je dis dans mon métier où il n'y a que les fous qu'on a le devoir d'écouter. Puisque ces idées sont inhabituelles, elles m'ont finalement complètement isolé des bien-pensants. Dès la première que j'ai posée, en 1985, j'ai pensé que cela devait arriver mais aussi que naissait à cette époque un outil de communication qui surmonterait les manières centenaires d'étouffer les idées nouvelles ou paraissant nouvelles. Il s'agissait de l'Intelligence Artificielle et aujourd'hui de l'Internet et du web, par lesquels elle vient au monde. En résumé, la psychiatrie aide principalement à l'adaptation à la réalité. Lorsqu'elle peut décrire la réalité, elle doit le faire - et doit soumettre ses hypothèses au jugement. Ces hypothèses en l'occurrence concernent l'histoire, le présent, le futur et le devenir. Que je sois seul à les soutenir n'empêche pas qu'elles soient soutenables et, si elles sont admises, elles seront utiles. Si elles sont justes, nous avons même besoin de le savoir - sans le savoir, au contraire, notre santé mentale en souffrirait. |
|