Clinique du moyen défaut

   La manière dont on (la SS) pousse son associé (les médecins) au défaut procède en lui demandant de se soumettre à une condition qui fait entorse au contrat que l'un l'autre ont passé. Il est fructueux d'examiner cette psychopathologie subliminale dans le cas de relation d'individu à individu (subjective) - à l'occasion d'une relation avec une institution (objective).
   A l'examen de cette résistance à la modernisation, on observa à l'origine un contrat, établi entre la SS et le médecin ; ce dernier s'engage à suivre les honoraires prescrits par la SS et celle-ci à rembourser les patients (selon un circuit également instructif) - chacun partage, et l'un les charges du soin médical et l'autre les charges du fonctionnement de la Caisse. Or en se modernisant, la Caisse décide de faire supporter une partie de sa modernisation par les médecins. Comme le contrat interdit à l'un d'imposer à l'autre ce qui est à sa charge, la SS cherchera à y parvenir par des moyens injustes ou occultes, pression, chantage etc.. C'est ainsi que la SS s'adjoint un moyen défectueux aboutant à inhiber (résistance) sa modernisation. Les médecins, eux, soit se soumettent et sont psychologiquement redevable d'une soumission à une domination perverse - soit, pour pour obvier à l'utilitarisme, sont contraints à s'opposer à la pression léonine.
   En pratique, un outil qui parvenient à ce défaut est celui de la télétransmission. Une télétransmission (dite Feuille de Soin Électronique) est constitué a) d'une base de donnée (des patients assurés par la Caisse), b) de terminaux et c) de transmissions entre la base et lesdits terminaux. Terminaux et transmissions sont peu onéreux s'ils sont produits et entretenus par la SS ; à l'opposé, si la SS les impose à la charge des médecins, ils doit les déléguer à des organismes privés. Ces sociétés commerciales lâchés sur une manne déjà soumise vont sans scrupule y viser des bénéfices exceptionnels. Terminaux et transmissions vont atteindre des coûts maxima - on verra même les contrats qui dans le cas de services usuels capturent leur clientèle par des obligations de souscription de 2ans, atteindre dans ces cas des durées de 4ans.
   Dans mon cas personnel, lorsque j'ai souscrit à l'expérience (par dévotion à la modernité plutôt que soumission, je suppose), je fus placé à une croisée d'incompétence entre la SS et les services commerciaux qui, trouvant pas leur format homogène, m'attribuèrent la responsabilité de leurs erreurs de communications. Tout cela ne serait pas arrivé si la SS distribuait à sa charge des terminaux simples et gérait leur transmission ; elle pourrait facilement l'imposer avec un bonheur partagé et la modernisation des Caisses se poursuivrait à un rythme satisfaisant. Cette solution n'ayant pas été choisie par l'institution léonine, la symptomatologie par conséquent se caractérise et s'aggrave jusqu'à faire usage de patients otages afin d'obliger les médecins à céder. Se plaignant des Feuilles de Soin Papier, la SS pénalise, voire sabote cet usage, en égarant les feuilles, en évitant de les rembourser ; une documentation faisant foi de ces manœuvres.

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