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Préface
préface, et trois articles relevant du Syndicat, du Cabinet hébergeant PSO, de l'Ordre et deux notules, sur le Secret et la Santé.
TABLE GÉNÉRALE
ABSTRACTS A/ préface, traite/expose l'éventuelle discussion sur la psychopathologie du dossier B/ Syndicat
et Association Française de Psychiatrie, traite/expose les mécanismes
de distinction du secret (privé/public) et leur effet sur la
collectivité des patients G/ annexe : Documents |
Préface |
Ce dossier est constitué de trois adresses
principales qui se sont
dessinées durant la fourniture et mise en fonction d'un logiciel de
Démocratie Directe à l'usage des Associations et autres communautés
entrepreneuriales. Comme il est habituel dans la constitutions de factures un peu nouvelles, tranchantes dans un ordre établi, leur exposé est taxé de divers noms dont la plupart au catalogue des maladies psychiatriques. Au mieux, effectivement, vis à vis de ma communauté médicale, du Conseil de l'Ordre aux Associations Syndicales, voire même vis à vis de ma clientèle, mes propos et ma conduite ne paraissent pas courants. Je mentionne des rectificatifs à envisager dans les traditions de l'Ordre, des extensions à apporter aux têtes d'affiches médiatiques, voire des approches par le romanesque de psychopathologies habituellement traitées au médicament. Pour synthétiser tout cela et bien le situer, globalement je fais mention de protocoles ou de conduites à tenir qui seraient un peu avancées, pour ne pas dire osées, pour ne pas dire délirantes. Il importe donc que j'en désigne nettement l'objet. Les modifications que je préconises aux protocoles (réunions de conciliation), au sens commun (de connecté à inter-connecté) voir à ma patientèle (de la fonction d'une Médecine des Corps Sociaux, Pluriel Analytique, psychanalyse plurielle etc..) sont du régime de l'utopie ou de la mégalomanie. Sur ces deux derniers point je peux éclairer l'argument ; le terme de mégalomanie ne s'applique pas bien car je ne prétends pas changer, ni pouvoir changer grand chose. De même celui d'utopie demande à être précisé. Lorsque je donne l'air de parler de quelque chose à faire, qui ne serait pas fait - c'est ici que la donne est caractérisée : je ne propose nullement à faire ou à changer quoique ce soit (d'utopique), mais je décris ; je décris quelque chose qui a déjà changé. Ce que je décris n'est pas une prospective, n'est pas d'un caractère imaginaire ou d'un futur idéal. Je pense - à quoi évidemment je ne suis pas sûr, mais je suis sûr de le penser - que la description que j'opère est celle du temps présent. Je ne suggère pas de changer quelque chose si ce n'est de réaliser que la chose, ou les choses ont changé. Lorsque par exemple j'adresse à mon Ordre des Médecins la description d'une nouvelle forme de réunion, je n'indique pas tant de changer l'ancienne que d'observer que la nouvelle forme est déjà là et qu'on pratique autre chose du passé. Il s'agit donc de prendre conscience que le changement a eu lieu. Cela expliqué, dans la perspective de la psychopathologie, ceci reste simplement à classer avec les hallucinations ; ce qu'en en effet, alors, on pourrait bien discuter. La discussion commencerait avec l'observation que lorsque son milieu change, l'être humain met un certain temps pour l'assimiler. C'est une évidence banale. Partant de ce savoir que nous admettons tous (l'évidence), on peut commencer à se demander si quelque chose de "milieu" a changé au cours du 20em siècle. Ensuite on se demandera naturellement si nous n'avons pas pris un certain retard si nous n'avons rien changé. Ce n'est donc pas une invention ou une prédiction que j'avance ; je n'ai pas du tout cette ambition. Je ne me tiens qu'à faire une description séméiologique de mon temps. Je pense qu'il aura été bon que je donne cette précision avant la publication qui suit des trois propos : à propos du secret dans la déontologie médicale, à propos du secret dans la distribution de la médecine, à propos du point de vue collectif dans un corps (social) qui se soigne. |