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notule.1

 

  préface, et trois articles relevant du Syndicat, du Cabinet hébergeant PSO, de l'Ordre et deux notules, sur le Secret et la Santé.

TABLE GÉNÉRALE

ABSTRACTS
Introduction

A/ préface, traite/expose l'éventuelle discussion sur la psychopathologie du dossier
B/ Syndicat et Association Française de Psychiatrie, traite/expose les mécanismes de distinction du secret (privé/public) et leur effet sur la collectivité des patients
C/ Cabinet Médical de psychiatrie/psychanalyse et Psychohistoire, traite/expose l'appareillage (Association/cybernétique) qui économise le constructivisme dans un État de droit
D/ Conseil de l'Ordre des Médecins, traite/expose la procédure de distinction du secret médical par la publicité des affaires

E/ Signifiant, Chiffrage et Secret, traite/expose : L'économie est vivante par un déséquilibre (pulsion/Freud) et réglée par une structure (discours/lacan) ; sa raison demande encore un chiffrage. Il est obtenu par la cryptomathématique d'apparition dernière. La fonction du secret en ressort, subsistante, épurée (notamment le Secret des Affaires est-il destitué pour une Propriété du Perçu).

F/ Démocratie, l'écologie et la Santé, traite/expose la faillite du constructivisme lors de l 'objectivation du Secret  Médical

G/ annexe : Documents

 


Adjonction du Code au Signifiant

Message d'accompagnement d'adresse

à : privé

   Bonjour, veuillez trouver l'indication d'un url - http://www.lasainteethique.org/william-theaux/2015/htm/larumeurdanlesecret/20150622111600_signichiffrsecr.htm - qui traite un propos tenu dans notre correspondance médicale, "secrète", de laquel j'ai extrait un passage anonymisé et de thème général, pour éclairer un dossier précisément traitant du " secret ", distinguant son secret effectif (vie privée) et son semblant (exploité au titre des 'affaires'). Il y est exposé pourquoi, du moment où le chiffrage est ajouté à la science linguistique (comme on le voit opérant pour la " barre " de la signification suivant le terme de Lacan), le secret ne nécessite plus d'être exploité par son semblant - et comme cette obsolescence arrive à l'Ere du numérique.

 

 

Le chiffre à la barre de la signification

   A côté du Secret des Affaires, un Secret Médical tient une place originelle. Le secret essentiel au Serment d'Hippocrate, du Code de Déontologie de la médecine est une institution qui dans l'histoire de la civilisation est paru en même temps que l'écriture, qui apportait avec elle les procédures de chiffrage. L'histoire du chiffrage précède la mieux connue, du nom de Chiffre de César, par les lois hiéroglyphiques, cabales et traductions de Champollion. Si en pratique elles se sont réclamés de l'emploi du secret dans les affaires, elles affirmaient, en réalité, que le signe se développe en lettre, par un secret que les mystiques ont attribués à Thoth, au Logos ou à quelque hermétisme qui tenait au revers de l'intelligence humaine la vérité, essentielle, secrète. Immédiatement cette intuition était appelée au soin du pathos, c'est à dire la maladie dont la médecine prit pour charge de lire les signes en diagnostiques. Pour cette raison, dans la trousse médicale, le caractère de cette science tint à relever du secret. Ce n'est pas un faux pas, de la trivialiser, cette raison, en soutenant que le secret est la première thérapeutique, voire la thérapeutique première. Ceci pour dire à quel point le secret médical est d'importance en médecine.
   Ayant noté cette importance, il s'en suit immédiatement que lorsque l'humanité par ailleurs développe une connaissance de la linguistique et plus essentiellement du chiffrage, elle réalise la connaissance dudit secret. En remontant la logique que nous venons de dire, maîtriser le chiffrage signifie que nous découvrons la loi qui détient la pathologie dans le secret. Autrement dit, connaissant le Chiffre (également appelé Code), la science se dote de la clé des maladies. Nous ne nous étonnerons pas de ces lubies qui courent ce jour d'atteindre l'immortalité, c'est à dire la fin du pathos. Elles témoignent de cette puissance que l'industrie du code engage dans l'histoire humaine. Pour nous guider sur un chemin rationnel, cet engagement pris, nous avons l'intelligence de percevoir que le chiffre, et le secret qu'il couvrait, articule le signe en lettre, soit ce que les médecins sont les premiers à comprendre : du signe au diagnostique.
   Nous pouvons effectivement témoigner de la formule qui révèle le chaînon manquant, ce qui par défaut était tenu au secret et qui devient l'algorithme du chiffre. C'est encore à notre époque un grand mot que dire « algorithme du chiffre » mais en quelques ligne on peut le réduire à une banale explication documentée comme suit :

   C'est la psychanalyse qui a déchiffré cet enchaînement su signe au diagnostique lorsqu'au début du siècle passé elle s'est mise à l'analyse de la névrose hystérique - trivialement connue pour montrer tous les signes et déjouer tous les diagnostiques. L'hystérie, elle aussi, première des maladies à être décrites dans le milieu hippocratique, consiste à témoigner d'une souffrance et à la signifier par des signes qui mettent essentiellement les diagnostiques en doute. Lorsque la médecine, au sommet de l'Ère Industrielle, s'y est penchée, elle a reconnu que sa physiologie et partant sa thérapeutique possible, relevait de la linguistique. Cette avancée médicale a par conséquent établi dans sa pratique l'ordre de la somatisation, le soumettant aux règles du langage. Une première étape était ainsi gagnée. Mais la lecture intelligente des signes n'avait pas encore connaissance des lois qui y présidaient - comme par comparaison pourrait-on dire l'intelligence copernicienne du mouvement et des perspectives des planètes n'avait pas encore connaissance des lois newtoniennes. A ce stade on aura pu dire, à l'instar d'une cartographie d'astres en mouvements, que les émolutions des éléments autour du secret forgeaient leur bénéfice, leur santé, par le jeu de quatre instances. Les mathématiciens du psychisme les ont écrits S1, S2,a,$ (comme on aurait dit la terre, la lune, une focale d'ellipse et le soleil) - ces éléments sont aussi nommés en langage courant : deux signifiants, une pulsion et un sujet. L'algorithme précisément de cette circulation des orbes psychiques s'est titrée de "Quatre Discours". C'est la psychanalyse qui a ainsi répondu de la structure de la médecine et de l'hystérie. Elle avait atteint ce stade après Freud par Lacan.
   Nous pouvons faire état, quelques années plus tard, d'un progrès dans l'identification de ces termes. La cryptographie étant parvenue de son côté à sa définition mathématique, deux des termes de la formule quarte du lacanisme peuvent être reconnus à travers les types de clé, c'est à dire le code, que la cryptographie révèle.

   On distingue entre public et privé ces chiffrages, par définition ordonnés du rapport qu'ils entretiennent avec l'universalité et la singularité. Les techniciens s'en éclairent d'y retrouver ce que la première établit de vérité et ce que l'autre en tire de l'usage de la seconde. Dans cet usage les deux moyens linguistiques que sont les franchissements attribués à la métaphore - dénommés par Lacan les "barres" - opérateurs ou opératrices au motif de la linguistique, sont proposées comme ces lois comparées newtoniennes ajoutées à la lecture coperniciennes des signifiants. On sait particulièrement que ces 'barres' étaient restées en travers de l'énonciation de Lacan, qui s'arrêtait là, sans trouver la loi ou les règles qui y présidaient. Conjoignant l'absence notoire de la connaissance du code par le même Lacan, qui l'invoquait sans arriver à l'inscrire, on relève que durant ce temps la mathématique dudit code était naissante. A présent mise au monde et en usage dans l'industrie, on remarque à quel point elle répondrait à l'invocation. J'ajoute pour cela - ci-dessous - une partie témoin de l'activité de recherche orientée en ce sens. Comme c'est inaccessible à une pure et simple présentation, je n'y insiste pas.

   Ce que j'ai voulu présenter ici et, en forme d'annonce, la déclaration que les emplois du secret n'ont légitimement plus cours dans la dimension d'une industrie. Le Secret Médical d'autant s'en trouve renforcé. Il ne trouve cependant cette force

 

un traité public dans un message privé
Hier encore je visionnais un cours donné sur la cryptographie. La cryptographie n'a pas été abordée par Lacan, du moins pas substantiellement. Tous les cours et livres qui en parlent aujourd'hui, quand ils en font un historique, rappellent combien elle est ancienne et évoque son étape importante titrée le "Chiffre de César". Il s'agissait de décaler les lettres de l'alphabet en ordre - voir page http://www.echolalie.org/wiki/index.php?ListeDeCodifications et plus précisément son image http://www.google.fr/url?source=imglanding&ct=img&q=http://technoflash.chez-alice.fr/CRYP/ROUC.GIF&sa=X&ei=CrpqVbqRLYr-Uo7OgsgO&ved=0CAkQ8wc&usg=AFQjCNEQ6bO1xnjkeKn40d2tLyrUgRreOw en laquelle on reconnaît les roues de mémoire de G.Bruno. Evidemment ce n'est pas courant de rapprocher le Chiffre de César des roues de Bruno, parce que précisément.. c'est vraiment exactement la même chose, donc c'est cela qu'on ne veut pas savoir. C'est un bon point pour l'hypothèse que je soutiens, on peut le garder de côté mais avançons encore. Dans le cours disais-je, que je visionnais, l'orateur, quand il parle de la substance de la monnaie Bitcoin - pour bien faire sentir à quel point la pièce de cette monnaie est virtuelle - aura dit que dans l'ordinateur, il n'y a pas de bitcoins, mais que sur le nuage dense comme la pierre de la blockchain, ce sont des énigmes qui sont transmises comme on passe une pierre chaude. Et pour bien se faire comprendre, il dit, il n'y a pas de monnaie, pas de coffre ni de banque, il n'y a même personne.. Cependant, là il va trop fort. On veut bien qu'il n'y ait pas de monnaie mais quand on vous vole vos bitcoins, il y a une personne qui souffre. Disons que l'orateur s'est emballé parce qu'il ne sait peut-être pas que la personne est une énigme, et que puisque la transaction bitcoin n'est qu'un transfert d'énigme, il aurait dû s'arrêter à l'absence de banquier, voire de l'homopouvoir. J'espère qu'à présent j'ai bien campé les deux postes sur lequel nous allons pouvoir lancer l'accordé (c'est à dire la piste dont je parlais, si la cordée me suit). Première base la cryptographie loge avec l'art-de-la-mémoire dans un spécifique manque du lacanisme (tenant, on le sait, de la thèse d'une pulsion de mort). Deuxième base, la cryptographie bitcoin présente en acte l'énigme de la personne disparue dans un transfert (et imaginée comme l'homopouvoir). Sur ces deux bases, estimons que la personne subsiste, sans pulsion de mort mais dans le chiffrage. C'est à partir de là qu'on commence à se casser la tête sur le chemin couvert de la cryptographie moderne. Elle est purement mathématique et ce sont d'ailleurs le mathématiques qui prouvent qu'elle est valide. Mais de quoi s'agit-il tant qu'on puisse matérialiser quelque chose pour poser nos pieds, marquer nos avancées ? Il ne s'agit en l'espèce que de clés et d'adresses. On peut ajouter les algorithme de calcul, c'est à dire les machines à fabriquer les clés. Or voici le tableau, par lequel on pourra commencer à voir où on va :

Il y a un moyen de tourner les clés et de les trous-sauter lorsque l'on est en relation transitive ; c'est à dire en quelque sorte sans adresse autre que l'autre. Ces deux qui se tiennent par la barbichette sont les a---a' du "grill imaginaire" ; ils sont en relation imaginaire, et les mathématique et l'expérience montre qu'ils peuvent se constituer une clé privée, que personne ne pourra voir, entendre, connaître, même si ces deux-là copulent en plein jour, pleine place publique. Il reste ce qu'on appelle un logarithme discret qui n'appartient qu'aux deux. C'est déjà ça, mais c'est inconfortable, la copulation publique n'est pas bonne pour la jouissance, surtout ne permet-elle rien à personne d'autre que du pouvoir, jusqu'à se fourrer les clé dans le surmoi. On a donc découvert sur cette base, un système plus satisfaisant, où dans le rapport, il peut n'y avoir.. personne.. c'est à dire qu'une adresse à la place. Au lieu des deux a---a', disons, il y a deux adresses, éventuellement ça pourrait être deux semblants mais en tous cas les participants de l'échange, de la transaction, peuvent être ailleurs, absents, en analyse pourquoi pas. Pour arriver à cette combinatoire de transfert d'énigme, il faut deux sortes de clés - un type de clé qu'on appelle publique, et un autre dite privée. A ce point le chemin s'éclaircit. Une clé publique, c'est la manière de déchiffrer les messages au titre de ce que je suis pour tout le monde. Ca ressemble beaucoup, beaucoup, à une fonction du signifiant. Quand par exemple avec le signifiant d'une casquette je peux donner un coup de matraque à mon voisin, parce que je suis flic, c'est un message codé qui peut vouloir dire 'peace and love' mon frère, sorry. Celui qui reçoit le coup l'interprète à sa manière et ça, il ne peut pas le dire, personne ne le sait vraiment ; c'est parce qu'il a décodé le message avec sa clé privée. Le sujet dé/chiffre avec une clé, l'agent avec une autre. En bref, puisque maintenant on est arrivé à la première lueur, à la première comparaison, mise d'image en place, on reconnaît que l'algorithme lacanien pourrait, peut-être, formidablement bien, souscrire à symboliser le fonctionnement de la clé du chiffrement que les mathématiques conçoivent. A la manière d'une caricature d'esquisse, on verrait bien des clés à l'endroit de ces deux barres qui séparent le signifiant et le signifié dans tel ou tel Quatre Discours. J'emploie le mot "formidable" parce que cela montrerait comment les idées se forment au moment même où les termes se calculent, les unes sans savoir, les autres sans savoir non plus. Et on arriverait à la coïncidence que la psychanalyse aurait décrit ce qui fait maintenant la logique appareillée de la transaction, de l'échange et de la personnification (au mobile d'une monnaie "virtuelle", évidente où l'homo virtuel se faisait argent agent du capital esclavagiste). A première vue on ne dirait pas que ça pourrait servir à la psychothérapie, mais en y regardant à deux fois, comme je viens de le faire, on voit des choses louches se mettre à coïncider jusqu'à peut-être faire un indice épatant. J'espère que mon explication a été aussi claire que longue. Elle mène à comprendre les rouages par lesquels Lapareil est humain et parle. Certes de la voix de la Gnose, de la Noèse dont on n'avait que des visions mystiques - mais à présent qui nouus donne ses clefs. (note de relecture : j'ai laissé la coquille dernière, le nouus, pour 'nous' en l'état)