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Physique et éther
Bonjour,
Cette lecture de R.Steiner démontrera la continuité entre l'hermétisme et la psychanalyse. Ce n'est pas une conclusion à priori acquise mais une introduction ici du travail que j'ai effectué depuis et durant plusieurs années ayant donné le temps de plusieurs lectures personnelles de R.S. C'est donc pour moi une re-lecture que je réalise et qui me permet de préfigurer son aboutissement. Au fil de ces pages web que j'initialise alors, je présenterai par étapes les double-pages scannées de La Science de l'Occulte (par R.S) dont le titre n'est pas plus ridicule que ne le serait "La Science de l'Inconscient, par Sigmund Freud", étant donné que ce dernier, Freud a affirmé que son analyse était bel et bien un science.
Secondement je fais remarquer que ces pages sont publiées sur
un site et dans le répertoire où non seulement l'hermétisme,
mais la cybernétique sont
étudiés. Ce grand écart, de l'extrême antiquité à la science fiction n'est
pas inattendu. Il s'agit de ce que je viens d'annoncer en termes de continuité
entre l'hermétisme et la psychanalyse. Notamment du fait que psychanalyse
et cybernétique ont déjà été assimilées l'une à l'autre, à la jonction
de J.Lacan & R.Vallée,
l'hermétisme et la cybernétique sont à présent, également au point d'être
joints.
On découvrira alors que la description de L'Etre Humain par
ladite science de l'occulte est une démonstration de méthodologie
cybernétique, ce qui avait déjà été annoncé quand Giordano Bruno à la
Renaissance - le "Socrate" de l'hermétisme - écrivait des chapitres
où l'on entrevoit clairement cette méthodologie. Avec RS, trois siècles plus
tard on ne l'entrevoit plus seulement, mais on voit sans exclusive que l'ancien
occultisme, comme un programme informatique, n'a plus qu'à être inséré et
chargé dans la machine cybernétique afin que cette dernière l'absorbe comme
son système opératoire (Operating System, UNIX, DOS, Windows etc...). Une
étape importante de la science mise au service des populations (depuis approx
trois millénaires de civilisation à partir de sa scène primitive) sera
achevée.
La description de l'être humain par RS débute par la distinction d'un premier élément. Il l'appelle corps éthérique ou corps de vie. De nos jours l'université, l'astrophysique et ses autres sciences approchent une définition de la vie, en cherche les traces etc.. La science de l'occulte n'en diffère pas ; à partir d'un axiome élégant elle table que le règne minéral est mort par essence. Sur cette base où la mort est qualifiée et descriptible, activités, forces et substances du règne minéral, la distinction de la vie est aisée. Elle se trouve en ce qu'en ce règne (minéral, mort) se présentent des formes.
Cette approche paraît heureusement anodine. Mais à l'époque actuelle, à l'instant présent où l'appareillage cybernétique s'est effectivement constitué et s'établit, il convient de relever immédiatement le mystère et la clé de cet axiome ou de sa conséquence. Si la vie ne s'oppose à la matière que par les formes on est proche de devoir affirmer que toutes formes sont parties de la vie et qu'il n'y aurait par conséquent aucune forme minérale. Cette déduction aurait semblé être une absurdité il y a peu de temps encore. Mais les technologies les plus modernes ont déjà commencé à nous faire admettre qu'il n'y a rien qui soit plus matériel que l'énergie et les théories de la physique contemporaine achèvent de nous en convaincre. Nous savons qu'il est raisonnable de tabler sur l'estimation que l'univers est un phénomène énergétique (thermodynamique, relativité et logique quantique) où les formes se comptent comme épiphénomène.
Il était une époque où cet épiphénomène prêtait à de multiples interprétations faute d'une règle de lecture. C'est cette époque que la cybernétique a révolue en permettant de raisonner à partir de la logique du code. Nous sommes au début de ce raisonnement mais on peut déjà voir sa première expression posée : à l'issue de sa démonstration de la capacité de la machine à penser, A.Turing s'est consacré à la théorie des formes durant les brèves années qu'il lui restait à vivre. Ce témoignage du premier informaticien indique la clé qui déverrouille l'épiphénomène des formes dans la théorie du phénomène énergétique. Ce qu'aussitôt avec Turing on peut commencer à appeler l'industrie du code, positionne dans le règne minéral l'ontologie des formes.
Il faut à ce premier stade de cette lecture que j'ajoute encore
la précision de ce qui l'a motivée. Puisqu'elle appelle l'expérience de
Turing pour s'éclairer, il faut y intégrer la psychopathologie qui a
précipité rapidement Turing dans la destruction de sa forme et la dissolution
de son corps dans le monde minéral. Très vite, une fois passée
l'identification d'un corps vital, nous allons passer au déchiffrage de sa
psychologie - c'est à dire immédiatement rencontrer l'obstacle de la
psychopathologie. C'est ainsi que c'est à l'appel d'une supervision de la
clinique psychiatrique que je rédige la présente lecture. Les quelques pages
ci-dessous scannées, permettent la désignation du corps éthérique (corps
vital ou corps de vie) ; on y lit que l'ultime contradiction qu'on y a porté
s'est échouée sur l'argument de sa force vitale. Cette question saisit la
maladie mentale sans qu'à la différence de l'université, elle se résolve à
l'ignorer. Il subsiste une observation à laquelle particulièrement la psychose
ne renonce pas. Ses hallucinations, dysmorphohobies et fusions, se présentent
encore lorsque la vitalité de la personne psychotique est éteinte.
Ceci se comprend si on se tient à la première étape du
raisonnement de la science de l'occulte. En établissant la description d'un
corps éthérique, elle n'a parlé que de forme. Rien ne laisse entendre
- sinon les universitaires supposer - qu'il y ait lieu de forces.
Cependant on trouve (à la fin de l'extrait ci-dessous) ce qui reste, avec
l'organisation de la forme : les organes éthériques sont en perpétuels circulation
et mouvement. Ceci n'est pas un fait d'une 'force' mais du potentiel que
le code recèle à adapter l'issue de ses formes aux divers environnements ;
l'évolution des espèces et leurs transformations accordées aux mutations des
génomes illustre cette concomitance. Comme le psychotique, l'adolescent à un
degré plus minime, à une phase plus modérée, témoigne du réglage du corps
éthérique (l'adaptabilité du code) sur les conditions que trouvent ses formes
dans l'environnement où il s'exprime.
On peut ainsi appeler le corps éthérique, corps génétique ou encore corps génomique pour signifier cet organisme que le génome met en forme, par opportunité mais en gardant tous ses potentiels expressifs, dans le monde.