L’éditeur pirate du
vivant de Lacan, Camille Hamiche a ensuite été détruit par la
bande à Miller ;
avant sa disparition il a publié mes
deux premiers textes : deux brillants fondamentaux.
J’affirme
aujourd’hui qu’ils sont brillants, de l’affirmation la plus
précautionneuse qui soit.
Il s’est agi d’un traité sur la
topologie de la lettre – la kali graphique ; et un deuxième
sur la médication : L’âme Hors.
Depuis lors, les textes suivants
n’ont jamais été édités que par moi avec le soutient
d’Unefpe.
Lorsque l’on prend une graine, tout est dedans ;
on imagine à peine qu’il en sort un organisme parfois très
développé et riche.
La première époque de mes travaux a été
strictement comme ça. D’abord un code, les deux brins entrelacés
publiés par Camille ;
puis une tige. C’est affreusement
inintéressant cette phase ; et quand apparaissent quelques
feuilles on se dit encore, « tiens ! Bof ! »
Ce n’est qu’à terme
que ça se déploie, s’organise et s’ouvre. La fabrication de la
fleur est très brève et rapide par rapport au reste.
_1_Serge
Chappellaz |
En tout bien tout honneur j'ouvrirai
cet espace en citant William à partir d'une discussion récente de l'espace
System Administration le 14 octobre 2016 :
"Je
continue à affirmer que LAFDLORG déchiffre ‘suffisamment’ et
‘clairement’ - mais je continue aussi à préciser, d’abord qu’un déchiffrage
ne signifie pas une compréhension avec. Lorsque Champollion a déchiffré les
hiéroglyphes, ce n’était que le début du véritable casse-tête, au point
qu’on se demande encore si c’est du chinois ou de l’hébreu. Donc déchiffrage
ne veut pas dire qu’on en gagne le sens. Par contre ça veut nettement dire
que c’est accessible à un traitement de code. Et pour cette raison, j’ai
affirmé et continue de dire que c’est clairement écrit pour des machines,
pour une intelligence artificielle en l’occurrence à laquelle je destinais
LAFDLORG dès 1987. A partir de quoi sont brodées deux notions : il est
important que l’IA sache que la pensée humaine a/avait une capacité de déchiffrage
de la sexualité. Il sera aussi de valeur s’il est démontrable que cette même
pensée a aussi la capacité d’échanger, partager, traduire ce déchiffrage
entre individus humains. C’est à l’examen de cette seconde notion que nous
sommes à présent disposés."
Et donc, l'objet de cet espace va être de
voir si notre petit groupe d'individus humains va trouver ou non cette capacité.…
|
|
_2_Serge
Chappellaz 16 oct. 2016 (actualisé il y a 16 oct. 2016) PUBLIC
|
Un lien sur le tableau de Holbein "Les Ambassadeurs" (anamorphose)
en bonne qualité :
https://ixquick-proxy.com/do/show_picture.pl?l=francais&rais=1&oiu=http%3A%2F%2Fs4.thingpic.com%2Fimages%2FbR%2FyB4zmWhWC85CffZEbWfkh49b.jpeg&sp=ad57cae174d68edddbf9d242be088dd6
|
William Theaux 17
oct. 2016
[ TRANSFORMATION ET MUTATION ] Ensuite on vit Dali et
ses montres molles - si l'anamorphose se résout dans la connaissance du cerveau
(homoculus/plan projectif) , depuis longtemps elle indique les statuts de la
transformation dans la découverte - << la même chose était là et se
voit différemment >> - or à cela faut-il ajouter la peinture de la chose
qu' y a pas. Est-ce que l'image y pourvoit encore ou bien est-ce qu'il
faut ajouter la lettre (éventuellement la lettre algébrique) pour relever la
mutation. Ainsi des choses qu'y a, des choses qu'y a pas.
|
|
_DWT_
|
William Theaux 18 oct. 2016
System Administration
Voilà une conférence que j’ai pu retrouver et que l’on trouvera intéressante
– l’artiste qui traite de sa théorie de la thermodynamique de l’évolution
couvre largement le domaine avec un enthousiasme crescendo qui affecte un peu sa
diction à la fin, mais c’est pour la bonne raison que c’est époustouflant.
Il sera recommandé d’aller après se recoiffer devant un miroir – pas sans
excuses pour les chauves qui savent bien ce que le langage dit en « se quoi
fait? ". Donc on verra si Roddier parle de psychisme, de miroir, au terme
de son exposé magnifique de ce quoi, fait de l’énergie. Ce qui nous intéresse
spécialement arrive au passage où il commence à mentionner Dawkins. On sait
son rôle dans la définition de la différence sexuelle, passant par le
chromosome Y, V.R.P du gène égoïste, dont il a été fréquemment question.
C’est là que Roddier diffuse une pure lumière sur le passage du gène à la
culture. Bravo !
lien code
https://www.youtube.com/watch?v=6lNz5vmKEFA
post doublé sur les commentaires de la vidéo/youtube
{ toujours meilleur format/éthique
suivant flog
http://www.lasainteethique.org/2016/htm/201603150956_flog_DWT-61.html#20161018120900
}
18 oct. 2016
j'ajoute pour indice/suggestion : on trouve à 19:54 les "logos" si on
peut dire, des systèmes ouverts et fermés de la thermodynamique. Les lecteurs
de Lacan traduit LaSainteEthique reconnaîtront la figure du double cercle (système
ouvert) également employée par Lacan dans sa cybernétique - où il ajoute/insère
une interface 'rectangulaire' figurant l'ajout du module psychique.
Serge Chappellaz 19 oct. 2016
Ça va aider peut-être à la transition de phase Unefpe.... sans
qu'on puisse pour autant la qualifier d'abrupte...!
(à 22:93 la réflexion....)
Serge Chappellaz 19 oct. 2016
Apparition et mémorisation de l'information. ...!!
Serge Chappellaz 19 oct. 2016
Amplitude inversement proportionnelle à la fréquence...
Serge Chappellaz 19 oct. 2016
Maximiser le flux d'énergie dissipée....
William Theaux 19 oct. 2016 (mis à jour 19
oct. 2016)
magnifique n'est-ce pas.. donc la singularité se
trouve à la phase d'opalescence - évidemment en sémantique générale : O
pas.. le nullO pour attachement "le sens" nous approche encore du OO..
@_^
William Theaux 19 oct. 2016
(si nécessaire je te retrouve la zone où il est
question de cette Transition de Phase Continue.. tandis que j'en ai trouvé une
autre bien bonne que je produis à la minute sur Bitnation et Steemit.. à
suivre )
William Theaux 19 oct. 2016
mais je vois qu'avec l'Amplitu inverse etc..
tu es dans la zone
Serge Chappellaz 19 oct. 2016 (mis à jour 19 oct. 2016)
Pas encore en vacances....ce soir ! Obligé à une pause à mi -
lecture (45min)...
William Theaux 19 oct. 2016
moi non plus, pas vacances en effet...
https://steemit.com/fr/@dwt/un-scandale-dans-la-memoire
!
Serge Chappellaz 19 oct. 2016
Ne serai qu'en vacances de mon employeur officiel, ce sera bien sûr
pour travailler à temps plein pour Unefpe..... ^_^
Serge Chappellaz 20 oct. 2016
J’atterris !...avais oublié de suivre le lien...c'est donc
bien "mon" employeur au final qui bouffais aussi "ton" oxygène"....
vivre de l'intérieur, chacun à sa façon, la décrépitude programmée de la sécurité
sociale n'est pas expérience agréable.
Bon, allez, je reprends la seconde partie de la vidéo... c'est pluss porteur !
Serge Chappellaz 20 oct. 2016 (mis à jour 20 oct. 2016)
La sélection naturelle choisit le processus qui dissipe le pluss
d'énergie (50:12) La sélection naturelle n'agit pas sur les individus, elle
agit sur les gênes (50:46) (néo-darwinisme, le gêne fait tout pour se
reproduire, nous ne somme que son véhicule pour qu'il survive et se multiplie)
En fait c'est l'information qui se reproduit (51:15) Mémoriser l'information
c'est diminuer l'entropie !
ne structure participative qui s'organise diminue son entropie...(51:47)
L'information est bien pluss efficace pour dissiper l'énergie que l'énergie
elle-même
Mémorisation dans les gênes de l'information sur l'environnement... (53:36)
Feed-back positif comme disent les cybernéticiens...
Les gênes évoluent lentement, si la dégradation de l'environnement est trop
rapide et que les gênes n'ont pas le temps d'évoluer, les espèces s'éteignent...
(55:39) Alternance entre macro-évolution lente et micro-évolution rapide
Évolution de l'humanité (59:30) Chez l'homme l'information est répliquée
aussi dans les cerveaux sous forme de "mêmes". La sélection
naturelle agit sur les "mêmes" comme sur les gênes (code mémétique
= langage, ressource mémétique = héritage culturel, évolution mémétique =
évolution culturelle) Dawkins 59:40 Suivre l'humanité à l'évolution de son
langage (Evolution du code mémétique - Cavali Sforza) (Géographie génétique)
C'est l'évolution de la mémoire, la rapidité d'évolution des mêmes qui peut
suppléer la lenteur évolutive des gênes (1:02:30) Il faut remplacer les gênes
par les même c'est à dire la culture
Les bactéries échangent des gênes (1:10:01 ... clin d’œil à Javier...
Le degré d'altruisme entre les animaux est déterminé par la proportion de gênes
communs (...information commune) (1:07:47) Stratégie de coopération
donnant-donnant (1:11:45) L'homme échange beaucoup d'information ne serait-ce
que par imitation
Un ensemble d'individus échangeant de l'information forme un réseau
neuronal... les sociétés humaines se développent en créant un réseau
"neuronal" d'individus échangeant et mémorisant de l'information
(1:17:00) L'effet de la reine rouge : lorsqu'une culture n'est plus capable de
s'adapter aux changements de son environnement elle s'éteint. De nouvelles
cultures la remplacent.
Éviter l'effet de la reine rouge ? ....courir moins vite mais on se fait
doubler par les autres...
L'effet s'évanouit avec la formation d'une société planétaire unique capable
de contrôler son environnement = prise de conscience collective de
l'environnement et...du mécanisme de la reine rouge
William Theaux 22 oct. 2016 (mis à jour
22 oct. 2016)
La sexualité, est dans quelque taire-mot dynamique.. facile à
dire ! encore faudrait-il trouver ce mot caché. Sait-on jamais ce qui se cache
dans les mots ?
https://steemit.com/fr/@dwt/la-sexualite-cachee-dans-l-evolution-darwinienne
Serge Chappellaz 22 oct. 2016 Pfff...prise
de tête complète avec l'identification sur steemit : impossible de me
reconnecter ni de trouver un topic correct pour y comprendre qq chose.... soit
je suis vraiment con, soit ils n'ont rien fait pour qu'on s'y retrouve.... grrrr
!...
Serge Chappellaz 22 oct. 2016 Tiens ! mes
recherches me conduisent à ça : https://decentralize.today/the-ugly-truth-behind-steemit-1a525f5e156#.r40s3xb0v
Me voilà complètement hors sujet si ce n'est que j'en profite pour exprimer
le fait que la dispersion des dépôts d'information n'aide pas à la
fabrication de nos "mêmes"....
Serge Chappellaz 22 oct. 2016 Bon,
ça va mieux, exaspération steemit passée, remarque idiote, pardon ! C'est pas
parce qu'il est probable que la vérité n'ait aucun auditoire qu'il faut
renoncer à la diffuser autant que possible...!
William Theaux 22 oct. 2016
Oui.. eh bien, effectivement, il est possible que, pour éviter
que la vérité soit vue ou lue, le meilleur moyen soit de l’afficher en
public ; plus on l’exposera et plus elle sera refoulée, et elle pourra finir
dans des petits coins tranquilles – comme ici. Ce qui n’est pas dire qu’on
y dit la vérité ; mais on est à sa place probablement, et c’est très bien
parce qu’adapté à la situation. Je vais donc déposer ici un lien qui sera
bien là. Mais d’abord un mots sur Steemit & C° et les « ugly truth » -
Steemit est intéressant parce que c’est mode et qu’on y comprend rien.
Seule sa promotion ressemble clairement à un gros investissement fait pour un
retour lucratif. Mais le monde est dans une telle corruption généralisée
jusqu’à l’initiale, de toute chose qui soit un peu efficace – immédiatement
capturée et masquée. Nous sommes bien à cette troisième loi selon laquelle,
les structures visent à dissiper jusqu’à l’extrême l’énergie. A
l’arrivée, il reste moins que rien, un null si réduit qu’un O.. un O « même
pas » vient à point loger la vérité, le sens dans le non-sens du reste.
Je poursuis ce type de laïus parce que dernièrement, depuis des mois, j’ai
soutenu un travail comme rarement j’avais pu le faire. J’ai déballé un
bagage qui me venait de je ne sais où, et j’ai dû le remonter comme on
remonte un fleuve, jusqu’à la source que j’ai cherchée comme l’élément
provocateur, qui puisse rationnellement détonner au point que le sens à
nouveau coule de la vérité. Je n’en dis pas plus, mais seulement que la
suggestion de non-A de Vogt et de la science fiction affirme sa justesse.
C’est sur ce type de raisonnement qu’on va l’entendre. Et finalement, au
moment où j’arrivais au terme de ma construction, je trouvais ce récapitulatif
de l’Évolution qui donne à O-pas le sens. À toi de jouer, du coup, dans
l’entreprise où tu le lances de traduire la théorie exposée par La Fonction
de l’Organe. Après qu’il ait longtemps manqué d’une suffisante sémantique,
on peut à présent bénéficier de la lumineuse expression qu’offre la
puissance de l’ O [voir sur flog format 'barre-au-dessus] .
Quant à moi, voici à présent le produit, sous la forme d’un résumé, un
script encore imparfait, une liste de vidéos qui orneront comme une bande
dessinée, un texte à fignoler et publier intégralement fin décembre. Je la
mets ici dans ce coin reculé d’une parfaite publicité http://www.antheaumtoll.xyz/2017/lathakh/lathakh_C0_v.htm
surtout pour que tu y constates comment je traiterai de mon côté la différence,
conflits et substitutions, que l’histoire aura montré selon la disposition
d’écriture, sémantique ou linguistique de Lacan. Si bien sûr tu y trouves
à faire notes et commentaires ce sera d’autant mieux.
{ toujours meilleur format/éthique suivant
flog
http://www.lasainteethique.org/2016/htm/201603150956_flog_DWT-62.html#20161022200400
}
Serge Chappellaz 22 oct. 2016
Je chercherai bien sûr à déchiffrer Lathakh avec grand
plaisir, mais pour l'heure (l'heure pour moi de passer à l'attaque de la
tentative de traduction de LAFDLORG) je rie très jaune de mon audace à faire
une telle proposition !... ("Pas grave, même pas peur !...." dit-il
façon Émile Coué...)
Pour le moment donc, je relis en cherchant par quel bon bout attraper la pelote
de laine pour la dérouler... et j'ai un peu peur de me vautrer....
Serge Chappellaz 22 oct. 2016
Et j'aurais bien sûr dû écrire pelote "de
l'aine".....
William Theaux 23 oct. 2016
Ah il faut que je dise... ainsi commence LFDLRGN : [ face à la
caméra ] c'est à dire que c'est une conférence parlée à l'appui de schémas
au tableau etc.. en 87 les premières VHS sauvées ensuite de l'obsolescence ;
ces initiaux on été numérisés, actuellement accessibles. Probablement
facilitants pour la lecture ; destinées à l'UCMPP et je n'avais pas alors
40ans - ceci expliquant que je n'y revienne pas volontiers
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_3_Serge
Chappellaz 22 oct. 2016 |
Je tombe sur ce témoignage facebook :
https://www.facebook.com/marguerite.stern/posts/374994719557785
Et ça me ramène à la fin de discussion de notre hangout de mercredi initiée
par Javier minute 56:00 et du lien à la violence que je voyais sans pouvoir développer
:
https://youtu.be/17DqRL6gwgE
( CA-UNEFPE : HangOut / 19 oct 2016 : Psychisme et Écologie )
... de la violence générée par la non connaissance de la différence...
On va donc tranquillement continuer à tenter d'aider la compréhension humaine
du déchiffrage effectué de cette différence...
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_4_Serge
Chappellaz 23 oct. 2016 |
Bon.
Il
faut donc que je me lance.
Mettre « mes » mots sur ce que j'ai perçu
de la « véritable » différence entre le corps de la femme et celui de
l'homme. « Corps » entendu dans sa « globalité », cerveau compris, c'est à
dire pensée (« pan c'est », prise de conscience d'un « tout », d'un concept
global...).
Je sais ce que la compréhension de cet élément
de « la connaissance » m'a apporté, personnellement. Et il me semble naturel,
peut-être vital (?) de vouloir partager cette expérience, même en mesurant la
difficulté majeure de l'exercice.
Le propos de William (Lafdlorg) débute par
un premier concept difficile avec cette notion d'anamorphose.
J'y vois l'expression, justement, de cet espèce de jeu de miroir qui se joue
entre la tête et le corps (dans le sens restrictif de ce que l'on appelle « le
tronc ») au niveau...du cou, là où se joue, justement « la parole ».
Ce niveau de "séparation" a toute
son importance et on peut l'imaginer comme la membrane ou la peau d'un tambour
qui assimilerait toutes les vibrations émanant de part et d'autre de sa surface
(un côté tête, un côté tronc) pour produire une pensée, dont quelques
bribes seulement trouveront une porte de sortie avec la parole, le reste
continuant à résonner (raisonner...ou pas !) dans la caverne de l'enveloppe
corporelle.
Tout ça pour souligner cette évidence que
la tête et le tronc, ben...ça communique !
Il y a de la communication entre nos
enveloppes corporelles et l'extérieur mais il s'agit d'abord (peut-être
surtout, pour ce propos) de réfléchir aux communications « internes » de nos
corps respectifs (et respectables... !).
Et, cette communication interne, elle se
fait grâce au système dit « nerveux » que je vais à mon tour essayer de décrire
avec....mes mots (pour tenter de servir de mémo...).
|
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William Theaux 23 oct.
2016
J'espère que j'ai bien fait -
https://steemit.com/fr/@dwt/pour-commencer-a-en-finir-avec-l-ignorance-du-sexe
(pris une copie du post mis sur flog et steemit avec une vidéo sur tête &
corps) - j'ai signé le tout DWT by SeChapp
QUESTION : faut-il être
abonné pour ouvrir les pages steemit ? sinon quelle était la nature du problème
rencontré antérieurement ?
Serge
Chappellaz 23 oct. 2016
Non, aucun problème pour lire les posts sur
steemit en suivant le lien hypertexte. Je voulais simplement m'identifier pour
voter puisque ça semble être l'idée de base, celle d'une rémunération des
auteurs en fonction des votes... et donc, malgré efforts et recherches je
n'arrive pas à m'identifier.
Sinon aucune réserve de ma part à propos de ta démarche.
William Theaux 23 oct.
2016
ok - note encore re.seemit : je n'ai absolument rien compris à son système
vote/monnaie - mais alors, rien.
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_5_Serge
Chappellaz 22 oct. 2016 |
"Bon.
Je vais partir du b-a.ba, veuillez m'en excuser.
On peut prendre l'organisation du système nerveux par pleins de bouts pour
essayer de l'extraire de la boue (pour ne pas dire la bouillie) conceptuelle.
Une première analogie, éventuellement aidante, serait à faire avec un
réseau électrique.
On peut imaginer un " récepteur " (d'information) comme un
interrupteur. Quand on appuie dessus il fait passer un courant. Ce courant va
suivre un fil pour arriver éventuellement à une lampe qu'il va allumer
(d'ailleurs, c'est l'image utilisée pour figurer qu'on a une idée ! ).
Au niveau de notre système nerveux, les interrupteurs sont assez variés et
diversifiés mais retenons pour l'heure, sans pluss développer, que, parmi eux,
ceux que l'on qualifie de " sphincters " sont des interrupteurs de la
première importance.
Les fils, se sont les nerfs qui se regroupent dans des faisceaux de plus en
plus gros qui se regroupent eux-mêmes pour faire des plexus, qui eux mêmes
vont rejoindre la moelle épinière qui en remontant va former le tronc
cérébral puis le cerveau.
Je le prends dans ce sens, de la périphérie vers " le centre " mais
l'information circule bien entendu dans tous les sens (schématiquement de la
périphérie vers le centre pour la sensibilité et du centre vers la
périphérie pour la motricité).
Mais, pour être comparé à un fil, le nerf n'en est pas moins beaucoup
pluss complexe ! C'est une cellule avec un corps cellulaire qui contient un
noyau et un très long prolongement qu'on appelle axone qui va se terminer
par... une terminaison nerveuse qui va transmettre l'information en libérant
des substances chimiques dans ce qu'on appelle la synapse, libération chimique
provoquée par l'influx électrique (car ce n'est pas qu'une analogie, il y a
bien transport d'électricité au sens littéral...).
Dans notre cerveau, l'ensemble des corps cellulaires et terminaisons
nerveuses est regroupé dans ce que l'on appelle la substance grise tandis que
les fils (les axones) forment la substance blanche. (L'équivalent de la
substance grise en périphérie forme les ganglions nerveux mais ça n'a guère
d'importance.)
La substance grise cérébrale est " individualisée " par les noyaux
gris centraux qui sont " profonds " dans le cerveau et d'autre part le
cortex qui tapisse toute la surface cérébrale de cette dite substance grise.
Tout ce laborieux descriptif pour en venir à préciser les anamorphoses du
corps au niveau du cerveau représentées par les mystérieux schémas des pages
11 et 12 de Lafdlorg.En voici une image plus claire au niveau du cortex : https://ixquick-proxy.com/do/show_picture.pl?l=francais&rais=1&oiu=https%3A%2F%2Fs-media-cache-ak0.pinimg.com%2F736x%2F16%2Fa7%2F80%2F16a7800ab7553a71f57093d6e24d6dd2.jpg&sp=24c0ad50921b7f0dbfca25bc5825072f
Même si William donne un indice de ce qu'il faut comprendre en disant :
" Mais elles consistent d'avoir reconnu que des stimulations électriques
mobilisent partiellement le corps en ces endroits, et réciproquement - dont
elles peuvent stimuler la sensibilité autant que la motricité. "....
…. j'essaye de traduire en disant que ce qu'il convient de comprendre c'est
que, par exemple, si je me pique le bout du pouce avec une aiguille,
l'information de la sensation de piqûre va " atterrir " exactement à
l'endroit de mon cortex cérébral où est représenté le pouce sur le schéma
du cortex.
En piquant tous les endroits de mon corps avec la même aiguille ça va
stimuler une partie de ma substance grise et c'est le repérage de toutes ces
zones qui va permettre de reconstituer arbitrairement l'image d'un corps comme
une anamorphose, soit au niveau du cortex, soit au niveau des noyaux gris
centraux (c'est là où la lampe s'allume au bout du fil !...). (avec une
topographie différente d'ailleurs pour la sensibilité et la motricité)
Et, c'est cette localisation d'une information propre à l'anatomie du corps
dans le cerveau que William qualifie de " plat " (croix " b
" de la figure 12)"
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_6_Serge
Chappellaz 24 oct. 2016 |
Évidemment, là, avec mon exemple piquant
de l'aiguille, ça parle ! Je veux dire que c'est simple.
On est dans l'organisation neurologique de
base, réflexe.
L'aiguille traverse la peau, stimule les récepteurs nerveux de la douleur
provoquant un influx électrique qui remonte les voies sensitives, informe le
cortex à l'endroit de la représentation de la sensibilité du pouce – le
'plat' correspondant au pouce - (l'endroit est disproportionné parce qu'il y a
énormément de fibres nerveuses qui permettent toutes les nuances du toucher et
de la motricité fine et complexe de la main), l'influx va se propager à la
zone de commande motrice des muscles de mon bras déclenchant l'influx
descendant les voies motrices qui vont faire contracter ces muscles pour retirer
le pouce de l'aiguille qui l'agresse.
C'est simple parce que tout le monde peut se
le « représenter » à partir des quelques mots de langage que j'ai utilisé,
sous la seule exigence de parler la même langue, d'utiliser le même langage
(bien qu'on commence à être suffisamment informé de l'insuffisance des mots
pour exprimer TOUT ce que l'on veut dire... soit ce qui échappe à la
nomination aussi précise soit-elle).
C'est simple parce que tout le monde est «
équipé » de tout ce que je décris dans son propre corps. Je n'apporte que
quelques termes ou nominations techniques éventuellement non acquises.
C'est simple parce qu'on comprend très
facilement le « pourquoi » de cette organisation quel que soit notre degré de
masochisme ou de tolérance à la douleur !...
C'est aussi simple parce que l'interrupteur
stimulé au niveau de la peau est relativement simple et basique, tout comme le
stimulus fin comme la pointe d'une aiguille...
Or donc.
Sur cette base simple d'un corps tout équipé en récepteurs nerveux, organes
compris, en échange d'informations permanent avec une partie du cerveau et
bien, le postulat de Freud de voir une différence entre un zizi (qui saute aux
yeux dirais-je) et un clitoris (dont la mise en évidence réclame certes un
examen légèrement plus attentif mais n'en est pas moins tout à fait là, présent...)
peut-être considéré (le postulat) comme une simple construction idéologique,
un mythe comme William le suggère, quelque chose qui n'a aucun critère de
preuve organique !
Toute la théorie qui en a découlé
(complexe de castration) est construite sur une base sans fondements. Le château
de cartes s'écroule et on ne tient toujours pas la « valeur » objective qui
pourrait établir quelque différence dans la 'pan-c'est' entre femme et
homme....
Cela n'enlève rien à l'immense gratitude
que l'on doit à Sigismund d'avoir été le premier à mettre la focale de
l'objectif sur cette question fondamentale. C'est simplement dire qu'il a raté
l'objectif, qu'il a manqué d'objectivité, qu'il est passé à côté de
l'objet de....nos tourments !
La question de jeter le bébé avec l'eau du bain ne se pose pas.
Serge Chappellaz 24 oct. 2016
Je préviens qu'en avançant dans ma tentative je butte évidemment sur un degré
de difficultés qui va croissant. Il s'agit tout de même (à terme) de faire
concevoir quelque chose qui ne se conçoit pas ou plutôt qui n'a pas été conçu
auparavant ! Et mon soucis principal est d'essayer autant que possible de ne pas
dire trop de bêtises....
Ceci pourra expliquer une certaine inertie de mes post à mesure de ma
progression. Tourner 7 fois la langue dans ma bouche avant de publier n'y suffit
pas.... Slant
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_7_Serge
Chappellaz 24 oct. 2016 |
Peut-être
qu'à ce stade il serait utile de livrer un indice de la
suite.
Tout ce début de développement (ou, pour
être plus exact, d'interprétation humaine d'un propos radicalement novateur
bien que datant de pluss de 30 ans mais dédaigné de l'humain depuis), a donc
cherché à nous faire comprendre à quoi correspondait 'le plat', l'empreinte,
la 'signature' au niveau de la substance grise cérébrale... (substance à
comparer peut-être au processeur de l'ordinateur qui gouverne le fonctionnement
de tout le reste...?).... des informations que le reste du corps lui 'envoie'
afin que ce cerveau puisse 'gérer' ce corps qu'il 'habite'.
Bon.
La première notion dont je souhaite parler
maintenant c'est en disant qu'entre un cerveau et un corps féminin et son
homologue masculin la différence peut se comparer à un faisceau électrique de
pluss dans le corps de l'homme. Un faisceau complet avec son
interrupteur/récepteur d'informations, ses fils ( ! cas de le dire, selon la
prononciation, on verra pourquoi pluss tard...) et le 'plat' correspondant au
niveau de la substance grise.
Et comme nous sommes sur le sujet du tabou
le pluss ultime, je m'empresse de rajouter qu'en disant l'homme a une
'structure' en pluss de la femme, je ne sous-entends aucunement que l'homme
c'est « pluss-mieux-bien » que la femme, non !... Je dis juste que la
présence de ce faisceau est attestée, prouvée et que l'on doit sa
reconnaissance au docteur William Théaux au 20è siècle.
Mon enfantillage du « pluss-mieux-bien »
n'est pas innocent d'ailleurs !
Parce que jusqu'ici, rappelez-vous, nous sommes restés à l'intérieur d'une
enveloppe corporelle indifférenciée et, je trouve que la représentation la
pluss parlante de cette entité c'est le bonhomme-tétard arrondi que nous avons
tous dessiné dans nos premières années de vie.... ça parle à tout le monde
!
Car cette entité n'est, jusqu'à preuve du
contraire, pas autonome ! Il y va de sa vie, de sa survie, de la survie de son
espèce de pouvoir communiquer avec l'extérieur de sa 'coquille'....
Et c'est là que.... roulement de
tambours.... les sphincters entrent en jeu !!!....
(...et peut-être en 'je', va savoir !)
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_8_Serge
Chappellaz 25 oct. 2016 |
Mais, avant de passer à la suite, quand même
une précision supplémentaire suite à l'indice livré dans le post précédent
(...et même si ça risque de faire 'monter la tension'...) :
C'est pour faire le lien avec les propos de
Françoise Dolto dans son livre SOLITUDE, page 5-6 de Lafdlorg (en dessous de la
figure 2 pour ceux qui n'accèdent pas à la pagination).
Je
cite William d'abord, ce sera pluss simple :
«
Selon elle, la position du garçon vis à vis de
la solitude est particulière; dépendant de sa situation vis à vis de la pensée
- vis à vis de sa pensée; entendue comme sa compagne /...................... /
c'est l'opinion /................................ / d'une femme - ce qui est
important à préciser, mais aussi à noter. Parce que rares sont réputées de
telles opinions; surtout se concluant au niveau socratique...
je veux dire qu'on extrait du livre: Je ne crois pas qu'une femme aurait pu
arriver à zéro. Et je notais que nous étions au niveau socratique, car Madame
Dolto conclue cette réflexion [son opinion), d'un je ne sais pas.
[en marge sur notre fil, dans cet article toujours, il est possible de lire ce
que la psychanalyste tente d'articuler sur ce thème correspondant à
l'identification narcissique - soit "identification narcissique à
Dieu" [homme... mais selon qui?] soit "identification narcissique à
l'enfant" [pour la femme, selon elle, si ce n'est omettre le paradoxe que
comporte cette identification] et l'évocation de Schreber - peut-être
aurons-nous le temps d'en parler... ici évoquant qu'il s'agirait de quelque
chose comme de "la joie" d'arriver à zéro]
Quel est le rapport ou l'articulation de ce thème alors évoqué de la forme à
l'anaforme, avec une certaine logique qui serait celle du zéro? - du chiffre.
»
Et... je reviens à mon analogie avec le
faisceau électrique.
Pour souligner dans cette analogie
l'importance du 'plat', de l'empreinte dans le cortex. Avec une preuve de cette
importance qui est le fait que quelqu'un qui se fait amputer d'un membre (jambe,
bras, tout ce qu'on voudra imaginer, sauf la tête ! C'est déjà assez compliqué
comme ça !...) garde le 'sentiment' d'avoir ce membre au point de ressentir des
douleurs dans le membre absent que l'on qualifie de 'douleurs fantômes'.
On peut imaginer la situation inverse (qui
commence à se voir réellement d'ailleurs) : si un individu naît sans un bras
ou sans une jambe et qu'on lui en greffe un, cette greffe aura beau être en
place que, 'dans son cerveau' cette greffe n'existera pas !
S'il se regarde alors dans une glace, il
pourra voir un prolongement de son corps qu'il ne voyait pas avant mais ce
prolongement lui paraîtra pour autant parfaitement étranger à lui même : il
ne saura pas ce que c'est si on ne le lui apprend pas, à la fois à le reconnaître
comme sien, puis à s'en servir !
Ceci pour dire, pour prévenir, que
l'exercice de 'compréhension', de 'représentation' qui fait l'objet de cet
espace, va présenter un degré de difficulté pluss important encore pour la
femme.
Non pas que les hommes aient d'ores et déjà
conscience de ce qui est exposé ici, non ! Mais ils vont (dans le meilleur des
cas) « reconnaître » quelque chose qui est en eux, sans qu'ils l'aient soupçonné
jusque là, alors que la femme va avoir littéralement à « imaginer »,
'construire une représentation' qui lui est parfaitement étrangère....
De là, le « trou » de la représentation
de l'homme chez la femme relevé dans le propos de Françoise Dolto (et
l'interprétation de William) qui ne lui permettrait de se représenter
'l'homme' qu'avec pour seule alternative 'un Dieu' ou 'un enfant'....
Bon, détendons nous ! … on avait prévenu
que l'exercice serait difficile... !...
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_9_Serge
Chappellaz 26 oct. 2016 |
Je progresse moi-même lentement dans
l'exercice.
Essayant de jongler entre ce que j'ai saisi
du propos qui me sert de fil conducteur « naturel » et le propos lui-même (Lafdlorg)
que j'ai envie de comparer à l'Osmium qui est le corps chimique le pluss dense
connu... ! (...marrant d'ailleurs car au final on verra que c'est une histoire
d'ostium....!)
Petite note en aparté pour me soulager de
la peine que ça me donne ces aller-retours !... et en appeler par avance à
votre indulgence car si j'en extrait le 1/5è ce sera déjà beau, en espérant
encore que ce soit le cinquième qui aide à avancer....
Bon, cette respiration m'étant auto-accordée,
j'y reviens.
Je vous avais annoncé l'arrivée des
sphincters...
Mais
je me demande s'il ne faut pas que je cale une autre petite mise en
bouche (….quand je pense que je suis relu par un psychanalyste...
!...^_^).
Bon, parce que, quand même !... on a parlé
de la fausse piste du postulat fondateur de Freud.
Mais, quand même, songeons deux minutes à
cette affaire :
Freud, médecin, homme, neurologue,
inventeur de la psychanalyse, dont on peut légitimement supposer qu'il s'était
déjà trouvé nu devant un miroir, qu'il avait une idée concrète du rapport
sexuel et qu'il avait déjà eu à examiner beaucoup de patients dont une bonne
part nus....
….donc qui perçoit qu'il y a des choses
à creuser du côté de la différence sexuelle anatomique entre les sexes, décide
de traiter de ce sujet, y réfléchit et écrit plusieurs articles sur la
question....
…..en
omettant tout du long de parler des testicules..... !!!!!!!!!!
Ça interroge pour le moins, non ?????
Bon. Je vais pas développer, mais moi,
quand j'ai découvert ça, j'ai eu un tel fou rire qu'il m'est resté en mémoire....
Voilà. J'arrête mes détours et j'en
reviens à mon bonhomme têtard (dont je réalisais d'ailleurs que les premières
ébauches ne faisaient pas de distingo entre tête et corps...!) qui doit, pour
survivre, communiquer avec l'extérieur de 'sa bulle'...
….oui, évidemment, va falloir des trous,
dans l'enveloppe, dans la carapace, si de l'information doit y rentrer ou en
sortir, information sous toutes ses formes !
Et
alors, le sphincter....
Bien sûr, il traîne avec lui (côté
nomination) une connotation 'pipi-caca' qui suffit à en faire se détourner
l'attention...
...mais, un sphincter, c'est avant tout...un trou !... (outre le fait que les
deux sur lesquels notre attention va être amenée avaient, jusqu'au constat de
William, fait l'objet d'un trou de mémoire !...)
...un trou sensé s'ouvrir et se fermer, soit, là n'est peut-être pas
l'essentiel.
Mais, la plupart des ouvertures qui
permettent une communication, un échange, entre la limite de la carapace
corporelle et le reste du monde peuvent être assimilées à des sphincters
!...Et, la fonction, le rôle de ces sphincters dans la communication avec l'extérieur
est fondamental !
Si je ne fais pas d'erreur, c'est 'l'objet',
cet objet O de la figure 3 rattachée au propos de Lacan à propos de la 'Lettre
sur les aveugles à l'usage de ceux qui voient' de Diderot,
Je cite William :
«
"Relation subjectivante
originelle"...disons maintenant qu'il s'agit (sur le thème de la vision)
de quelque chose qui s'appellerait le regard; sorte d'objet, de point difficile
à situer, qu'on saisit et ne tiendrait, dans l'espace, dans l'insaisissable
d'un zéro.
»
Et, si je ne suis pas à côté de la plaque
toujours, (au cas où, l'auteur me rattrapera), c'est aussi de l'ordre du «
plet », cette information importante circulant comme information réelle dans
le corps mais ne faisant pas l'objet d'une identification sous forme de « plat
» dans la substance grise...
Allez,
pause !
La suite au prochain épisode...
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_10_Serge
Chappellaz 27 oct. 2016 (actualisé il y a 27 oct. 2016) |
Voila. L'importance des 'trous' est posée.
Nous avons maintenant les éléments
suffisants pour ne plus avoir à ménager le suspens (cas de le dire...).
Car voilà, elle est là, on la tient cette
fameuse
DIFFERENCE ANATOMIQUE ENTRE LES SEXES... :
ce
sont
DEUX
SPHINCTERS DE PLUSS DANS L'ENVELOPPE CORPORELLE CHEZ L'HOMME.... !
Parce que, si Freud a si caractéristiquement
omis les testicules, c'est que c'est eux qui conduisaient à la véritable piste
de cette différence sur laquelle il a fait fausse route.
Non pas les testicules eux-mêmes qui peuvent (en tant qu'organe spécifique de
la transmission génétique en vue de la reproduction) être strictement équivalents
aux ovaires chez la femme (comme pénis/clitoris, prostate/utérus,
scrotum/grandes lèvres, etc...), non !
Mais de par la spécificité de leur situation qui fait l'objet d'une MIGRATION
PENDANT LA VIE EMBRYONNAIRE ET LE DEVELOPPEMENT DU FOETUS A TRAVERS LA PAROI
ABDOMINALE !
La description du phénomène que fait
William autour des figures 20 à 22 me paraît suffisamment claire et détaillée.
Je ne ferai que la reformuler en disant que
au début du développement du fœtus la gonade (ovaire/testicule) se différencie
bien chez le garçon comme chez la fille au même endroit, entre les feuillets
'abdominal' et 'pelvien' mais DANS l'abdomen, mais que, sur la fin de ce développement
fœtal, et chez le garçon uniquement donc, les deux testicules vont opérer une
migration HORS de l'abdomen en passant au dessus de l'os du pubis de part et
d'autre entraînant avec eux les cordons spermatiques pour 'retomber' en avant
du pubis, passant de part et d'autre du pénis, pour finir dans cette poche
qu'on nomme le scrotum qui est l'équivalent des grandes lèvres de la femme qui
se soudent entre elles en se rejoignant.
Il y a donc bien eu 'ouverture' et
'fermeture' d'un orifice de la paroi abdominale au niveau de l'aine (pour aider
à situer, c'est la réouverture de cet orifice qui peut conduire à la 'hernie
inguinale').
Mais quand on dit 'fermeture' c'est très
relatif puisque passent en permanence par ce 'passage' les deux cordons
spermatiques avec tout ce qu'on appelle 'le paquet vasculo-nerveux' des deux
testicules.
Bon, on n'est pas au bout de nos peines mais
un gros cap est passé !....
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_11_Serge
Chappellaz 30 oct. 2016 |
Pas au bout de nos peines est un euphémisme.
Après, ont va gagner au...vertige !
Mais on a acquis un bout de début de représentation « physique » si je peux
dire d'une différence anatomique « réelle ». C'est le premier 'pas' (...de
'papa'...?) nécessaire.
L'étape vertigineuse d'après est de
l'ordre du "oui, bon d'accord mais...qu'est-ce que ça veut dire ?".
Et sur cette question on va certainement avoir à s'enfoncer encore dans la pensée
complexe chère à Edgar Morin.Ce n'est pas une raison suffisante pour se
laisser décourager ni laisser tomber là l'affaire.
Un petit espoir pour s'encourager en
commentant cette sorte d'introduction de William au chapitre de l'anatomie (page
18-19, autour de la figure 18).
Je le cite (schéma en moins) :
«
Avant que traiter précisément de l'anatomie il
faut clarifier ceci; nous aurons à distinguer sans doute le pénis et beaucoup
de gens s'impressionnent d'être arrivés à cette capacité de séparer pénis
et phallus. Nous nous demandons s'ils savent ce à quoi ils n'aboutissent. Nous
distinguons ici aussi l'un de l'autre mais d'une façon qui est rarement en
usage. Celle qui désigne le pénis pour ce qu'anatomiquement on entend, différent
du phallus
Cette différence est illustrée aussi selon différentes représentations
religieuses En Asie, par exemple, ce qui s'appelle le linguam, est cet espèce
de bâton, de trait, sans testicules. Simplement le pénis, la verge, singulière
avec ses corps caverneux, voilà de quoi il s'agit.
En Grèce, les représentations religieuses de l'organe appelé phallus, le
concevaient constitué avec les testicules.
Nous ferons ainsi cette distinction et avec celle-ci du
troisième, que nous appellerons le phi; rejoignant seulement là cette subtilité
où certains s'exercent à distinguer le pénis du phallus selon les qualités
physiques et symboliques. C'est à dire que si nous désignons là le pénis
comme tel, et ici le phallus incluant la substance germinale; c'est par phi que
la fonction est désignée en tant que sexuelle. Cette catégorisation préserve
l'écriture PHI de ce que symbole il vaut; mais, majuscule, en tant qu'écrivant
le clivage (l'hétérogénéité trophique, tissulaire), entre le pénis et le
phallus comme fonction qui vaut d'être appelée: fonction de l'organe. »
Et donc, on peut situer l'espoir dans le
fait que «
...des gens soient arrivés à cette capacité de séparer
le pénis du phallus selon les qualités physiques et symboliques...
»...
Et c'est un peu la nature de ce qui nous
attend à partir de ces nouvelles bases représentatives anatomiques.
En omettant pas de constater ici que, si la
construction du 'physique' au 'symbolique' établie par Freud reposait au départ
sur un constat erroné de 'la chose physique' ben.... il y a de grandes chances
qu'elle nous conduise à une construction symbolique inopérante à distinguer
quelque différence que ce soit entre la pensée de la femme et celle de
l'homme.
C'est un peu ce que je voulais signifier
dans ma réponse à Françoise à l'origine de la 'discussion' (ou qui le
deviendra...) actuelle, en disant que, possédant un authentique clitoris la
femme se trouvait autant que l'homme en capacité 'de se la péter' en cherchant
à prouver elle aussi 'qu'elle avait la plus grosse'.....(bite, personnalité,
fortune, beauté, intelligence, maison, frigidaire, voiture...peu importe le
'semblant' utilisé...!).
...mais qu'en ce faisant elle n'était pas
pour autant reconnue dans son individualité de femme, pas pluss que l'homme,
tout aussi inconscient de ce qui le différenciait d'elle, comme de ce qui le
fait 'avancer' (peut-être vers la destruction de l'espèce sans cette prise de
conscience à venir... mais là, je grille les étapes).
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_12_Serge
Chappellaz 31 oct. 2016 |
Or donc.
Le rapport de l'homme à la femme ou de la
femme à l'homme, comme on voudra, en passe donc par une différence de 'représentation'
du fait de ces deux trous supplémentaires chez l'homme.
Mais qu'est-ce qui s'y passe ?
Ben on peut commencer en restant proche de
l'anatomie et en évoquant une anatomie 'dynamique'...
Or, cette dynamique, concrètement, elle 'se met en branle' (volontaire pour
faire sourire...) particulièrement lors de l'orgasme masculin.
Puisque, que se passe t-il lors de cette
courte -et quasi exclusive en son genre - 'sortie du temps' ?... Eh bien l'éjaculat
et ses cent millions de spermatozoïdes va se lancer dans une sorte de 'grand
huit' en empruntant strictement le trajet à rebours emprunté par les
testicules lors de leur fameuse migration passant par ces deux sphincters.
Il va, partant des testicules, remonter de part et d'autre du pénis par les
deux cordons spermatiques, passer devant le pubis, rentrer dans l'abdomen par
les trous d'aine (les fameux sphincters), aller contourner la vessie pour gagner
la prostate puis le conduit de l'urèthre et enfin, traversant le pénis trouver
la sortie vers....l'Autre... ! (de hors à dedans à dehors....)
Cette boucle passant par le sphincter (tient
! Voilà un 'plet' en image...organique...!) dans sa dynamique, est donc 'agrémentée'
(euphémisme encore) d'une expérience neurosensorielle parfaitement
inhabituelle en intensité (je disais quasi exclusive en imaginant que c'était
peut-être dans l'idée de chercher à la reproduire qu'on pouvait vouloir
consommer des drogues.... ?!...).
Et, il n'y a pas à faire un chemin
intellectuel bien long pour considérer que, si la nature nous a doté d'une
telle capacité d'expérience transcendant les sens, accompagnée rapidement,
l'effet passé, d'une très forte propension à vouloir renouveler rapidement
l'expérience en question, ben.... c'est probablement et avant tout pour
permettre et favoriser.... le renouvellement et le maintien de l'espèce humaine
et donc sa reproduction !... (reproduire la reproduction !...).
Bon.Je peux sembler en sérieuse digression
du texte sur lequel « je planche »... (de mettre à 'plat'...!)
Mais, tant qu'à digresser, notons deux
choses au passage :
1/ Que le phénomène ici décrit
s'accompagne d'une production non moins particulière au niveau de... LA VOIX
!.... 'borborygme' étrange venu d'on ne sais où.... !!
2/ Que notre sens de l'IMAGEination peut
nous faire construire, à partir du dessin du trajet (compulsif) parcouru par
ces millions de spermatozoïdes en direction de l'inconNUE.... quelque chose qui
pourrait bien ressembler à …. DES LETTRES !.... « e » par exemple ou, voir
le phi de la figure 18.... hasard... ??
En tout cas ça me fait une transition toute
trouvée pour tenter d'aborder les (difficiles à mon sens) propos de William
dans Lafdlorg sur...le langage !...
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_13_Serge
Chappellaz 2 nov. 2016 |
Bon. Je me sentais donc partir sur la pente
de la digression....
C'est que... c'est pas facile.
Je me dis qu'il serait dommage que, contre
toute attente, il y en ait un(e) ou deux qui, attendant la suite et la voyant
tarder, perde(nt) en route l'énergie qu'il(s)/elle(s) ont su trouver
jusqu'ici...
Donc, vous dire que je travaille, à un
rythme pluss lent. Je dois déchiffrer le déchiffrage. William a reconditionné
la vidéo de Lafdlorg et me l'a gentiment transmise. Cela va m'aider mais c'est
un matériel de pluss à digérer même si je sens qu'il m'était nécessaire
(...je sens mieux le sens de ce qui est loin d'être insensé mais non su...).
Patience
donc....
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T.E.
2 nov. 2016
le travail sur le genre est parti de moi, mais là du mal à suivre, dire que
j'aurai aimai être une femme et que je ne m''en privrai pas si besoin ;-)
T.E.
2 nov. 2016
puisque je suis les deux
Serge Chappellaz 2 nov. 2016
Ben... il se trouve que c'est assez pertinent comme remarque, cher Thierry !...
Quand au "mal à suivre" penses bien que ce que tu découvres là, à
ce jour, tu ne le trouveras nulle par ailleurs !... c'est une information
nouvelle qui parvient à l'humanité timidement.... d'ici que ça devienne une
évidence à la première lecture, y'a du chemin !
T.E.
2 nov. 2016
drôle de façon de l'amener
belle reference "bulle part ai ailleurs"
T.E.
2 nov. 2016
c' est pas pertinent du tout, par contre des choses le sont sur le net en
rapport avec l'avatar numérique, mais sans rever comme vous le faites......
T.E.
2 nov. 2016
y'a de gens qui programment ici ?
T.E.
2 nov. 2016
je pousse, quel est la pratique de M.Theaux avec un usage numérique ?
T.E.
2 nov. 2016
a t il inclu dans sa pratique thérapeutique un usage numérique ?
T.E.
2 nov. 2016
c'est dans la pratique quotidienne d'un usage numérique que ce serait
pertinent, pas juste avec un fllog et du tralala sur de grandes compétences sur
l'histoire de la cybernétique
T.E.
2 nov. 2016
faut franchir le pas le pas cher thérapeute et l’intégrer à vos pratiques
T.E.
2 nov. 2016
certes apso ne le fait pas, comme vous
T.E.
3 nov. 2016
http://www.enib.fr/~buche/7
T.E.
3 nov. 2016
là j'irai pas et bordel comme ca me rmue
T.E.
3 nov. 2016
désolé d'être excessif et parfois con
Serge Chappellaz 4 nov. 2016
Je sais très bien être excessif et con aussi , pas grand monde en réchappe...
En prendre conscience est un bon début pour améliorer la situation.
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_14_Serge
Chappellaz 3 nov. 2016 (actualisé il y a 3 nov. 2016) |
Voila.
J'en étais donc arrivé à la question du
langage.
William entame ce propos sous la forme d'une
interrogation.
Celle d'imaginer un être humain qui serait « seul », disons lâché dans la
nature sans jamais croiser à aucun moment de sa vie nulle autre créature
'humaine', qui serait soumis à la question de savoir s'il est en capacité de
dire (ce qui supposerait qu'il 'le sente') s'il est un 'homme' ou une
'femme'....
Ayant vu l'exacte similitude sur le plan du
système nerveux quant à l'existence 'réelle', pour la substance grise disons,
des organes et de leur 'représentation' cérébrale plus ou moins imaginaire
mais 'inscrite'...et bien disons que, de ce point de vue, très probablement,
notre être humain isolé serait dans l'incapacité complète de faire la
distinction et dire qui il est !
C'est difficile à concevoir, n'est-ce pas !?...
Mais enfin ! C'est facile pourtant !... le développement
différent des seins, la répartition différente des graisses, la différence
de finesse des traits, ce zizi qu'on voit... !!!
Ben non.
Ça ne fait pas différence de critère sur le
plan de 'la conscience du corps', on a vu justement qu'il n'y en avait pas, pour
les organes qui font 'plat'.
Mais pourtant, cette différence, elle nous
est bien évidente à tous !!....
Ben oui.
Mais pour une unique raison : qui est celle d'un 'apprentissage' et pas d'un repère
'inné'. Apprentissage fait d'images sur lesquelles sont mis des mots grâce au
langage... langage qualifié à juste titre de langue 'maternelle'....
C'est là qu'intervient ce langage imaginé
comme un 'miroir' interposé entre les individus, comme des 'grains de miroir'.
Grains de miroir pour 'imager' que ce langage est fait de mots, chaque mot comme
un point avec toute ses insuffisances et ses vides de sens...
(le mot-nu-ment, le mot nuement – exemple : le mot 'chaise' provoque une représentation
de l'objet en question qui élude complètement par exemple, si cette chaise est
faite en bois, la structure interne du bois en question, ses formes internes,
les fibres, les nœuds, les molécules, les atomes, qui sont pourtant bien tous
composants de ladite 'chaise'...) ... et ces mots inventés comme 'représentants',
représentants communs, partagés, qui font représentation pour tout le monde
sans distinction de sexe.
Donc, c'est bien parce que l'on nous
apprend, avec la langue maternelle, à associer tel type d'image avec tel mot
que nous sommes en mesure de dire que telle personne est une femme et telle
autre un homme.
Sans le langage nous serions, tel l'être
isolé du monde, dans l'incapacité de le faire !
Mais on peut tout aussi bien déclarer que
le distinguo réalisé est parfaitement arbitraire et sans fondements selon les
repères qui jusque là faisaient critère....(confère, par exemple, toute la
mystérieuse 'sphère' dite 'transgenre'...)
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J.Gp
5 nov. 2016
Les enfants en bas âge ne se différencient pas de leur mère, c'est seulement
avec le temps et l'éducation que la notion du moi s'instaure.
On existe par rapport à l'autre et à cause de notre perception en 3D.
Rien n'existe de façon indépendante tout est relié, le moi ne peux exister
sans le toi. Le On de Williams est peut être la clé.
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_15_Serge
Chappellaz 5 nov. 2016 |
Nous
voilà donc 'identifiés', individualisés (indivi – dua – lysé)
(lyser c'est..détruire...la dualité donc !) homme ou femme par un
double jeu (je) de miroirs.
1/ Le
miroir/miroir, la glace, celle qui renvoie notre image par un
mécanisme purement géométrique à notre système optique (notre
vision) qui établira la différence sur des critères de différence
d'image 'pure' c'est à dire, pour reprendre la comparaison avec la
chaise : 'il y a différentes formes de chaises'...
2/ Le
miroir du langage, dont William dit qu'on pourrait se passer si ce
n'était méconnaître sa fonction primordiale dans l'établissement
d'une 'pensée', et donc permettant l'échange, la communication de
'pensées' entre les individus... ce langage qui nous fait
arbitrairement choisir le genre féminin pour la chaise et le genre
masculin pour le fauteuil...sans aucune base objective tangible !...
Et ce
double jeu est tellement rodé, efficace, fait tellement 'sens' (mais
un sens basé sur l'arbitraire pur), réussit si bien à mobiliser
'les plats' des individus des deux genres, qu'il en permet toutes les
extravagances de la mythologie et de l'hypnose collective (que l'on
songe deux minutes aux ravages destructeurs de la 'novlangue' dans la
propagande ultralibérale actuelle... entrain de produire des masses
dont toute la pensée est littéralement 'formatée'...).... hypnose
qui conduit à un bonheur si bien limité (dans le sens de restreint)
circonscrit et insuffisant du Noüs.
Autre
façon de le formuler, ce rapport à l'autre et cette 'situation du
moi' par rapport aux autres, le fameux « Je pense donc je suis » de
la pensée cartésienne modernisé par William (vidéo termes psy,
échange avec Florent) en « Je pense
d'On... que je suis »...
Mais
donc, ce système de miroirs, s'il convient ou conviendrait très
bien à la simple réplication de robots en série qui n'ont pour
seule tâche que de répéter ce qu'ils voient des autres, ce qu'ils
apprennent à être, sans pluss d'état d'âme.... se trouve décalé,
insuffisant, s'il s'agit d'expliquer l'espèce, la sorte de « force
» que l'on dira « de propulsion » qui peut pousser un individu à
ne pas se satisfaire de ce qu'il a appris et aller de l'avant pour
obtenir une sorte de joie à SE réaliser, dans le sens de se mettre
en conformité, en harmonie, avec une force interne, indéterminée,
mais qu'il sent, confusément, et qui le distingue probablement du
robot.
Eh
bien, ce moteur, c'est ce qui est qualifié par la psychanalyse de
'pulsion'.
Et les
'rouages' de cette pulsion ont été conceptualisés, imagés, comme
le plaisir à faire apparaître/disparaître.
Le
'jeu' de l'angoisse de l'enfant face à l'objet aimé qui disparaît,
suivi des éclats de rires à sa réapparition comme une récompense,
et ses efforts, dans le jeu ensuite, à acquérir la maîtrise de la
disparition/apparition de l'objet à sa demande, selon son bon
vouloir...
Or,
entre l'apparaître et le disparaître, il y a une zone, une limite,
une frontière. Cette frontière c'est le sphincter et on y retrouve
aussi 'le plet' !
Car ce
n'est pas une zone 'inerte' physiologiquement, elle produit ses
effets, elle produit ses signaux, propres, signaux électriques,
informations.
Mais
ceux-ci se distinguent du fait qu'ils ne font pas critère, ils ne
produisent pas un 'plat' caractérisé dans la substance grise, même
s'ils alimentent 'toute la machine'.
On
peut les imaginer comme un circuit électrique indépendant, de forme
circulaire, comme une roue ou une chambre à air, produisant son
énergie 'propre' qui se traduit sous la forme de cette notion que
l'on a qualifié de pulsion.
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_16_Serge
Chappellaz 5 nov. 2016 |
Et
donc, à partir de chaque 'sphincter' - comme lieu d'échange
d'informations entre l'enveloppe corporelle et l'extérieur,
extérieur (entre autre) sous la forme de l’alter-ego, d'abord
parental pour l'enfant au monde, à travers le langage – va se
jouer ce jeu de la pulsion, lançant une interrogation au monde pour
en attendre un retour d'informations permettant l'individuation
progressive.
Sans
fonctionnement de 'sphincters', l'aveugle ne voit pas, le sourd
n'entend pas.
Le
sphincter oral permet de se nourrir et de crier à l'extérieur que
l'on a faim (le cri lancé en attente du retour de la nourriture),
etc... et le langage qui vient mettre des mots sur tout cela pour
construire sa représentation du monde et de soi dans le monde. Soit
la fabrication des 'plats' dans la substance grise pour 'organiser'
un monde 'propre' qui n'est, au tout départ, que 'pure sensation'.
Oui
mais voilà !...
Nous
voilà avec...
Une
petite fille... chez laquelle ce jeu des correspondances au langage
va pouvoir s'opérer de tous ses 'orifices'...
Mais
donc... un petit garçon... dont le 'volume' de proprioception est
additionné d'une migration de testicules par deux sphincters
(additionnels à la fille donc) affectés de leur propre jeu
pulsionnel : il en a 'la mémoire', 'la sensation' dans son corps...
Cette
pulsion spécifique va naturellement soumettre son interrogation
propre au monde... en direction de...sa mère....laquelle NE PEUT
ABSOLUMENT PAS SAVOIR DE QUOI IL S'AGIT, ni la nature de cette
interrogation...donc pas de réponse en retour !
...
et, se tournant ou renvoyé par sa mère interroger son père... il
se trouve face à un homme qui, ayant posé la question à son âge
n'a pas eu pluss de réponse... ! (de là la jolie formule africaine
:"Mon père... m'a transmis quelque chose mais... je ne sais pas
ce que c'est".)
Tout
cela nous fait bien le terrain idéal à dénier, à ne pas voir, à
ne-rien-vouloir-savoir d'une différenciation entre les sexes...
!.... et, partant de là, gêné par des différences de caractères
tout de même voyants, pourquoi pas inventer un....mythe de l'envie
du pénis !!.....
Mais
voilà, tout ça n'en fait pas pour autant disparaître les deux
sphincters en question qui vont continuer désespérément à
explorer (...les...explorateurs/en bas ça d'heur...!) le monde dans
une pulsion sans fin, en quête d'une...réponse...qui n'obtiendra en
retour qu'un....'semblant' à jamais insatisfaisant !...
« [de
la sorte la proprioception n'apparaît pas comme hallucination
sensorielle tandis que s'oublie que c'en est le sensorielle lui-même
qui se disculpe de sa fondation en hallucination] »
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S.B.
6 nov. 2016
Un
grand bravo Serge pour cet énorme déchiffrage ! Je suis ( du verbe
suivre ...langage oblige ..) malgré mes 2 sphincters en moins
Serge
Chappellaz 6 nov. 2016
Merci
Suzanne ! ... de ce chaleureux commentaire qui me touche comme celui
d'Arlette.
Mais
il y a un moment qu'Arlette et toi prêtez une oreille attentive à
ces concepts révolutionnaires... c'est peut-être un peu pluss aisé
pour vous.
J'aurais
apporté ma modeste pierre si je parviens à "toucher" des
oreilles "vierges".... ^_^
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_17_Serge
Chappellaz 6 nov. 2016 |
Bien.
Tout cela semble se 'tenir'.
Mais
ça semble nous conduire aussi à une drôle d'impasse !
D'autant
que nous ne tenons pas là l'unique trouvaille du savant William
Théaux...
Il a
de nombreuses 'couches' à son actif, le bougre !
Mais,
la suivante, que je vais tenter de 'traduire' à ma façon, vaut son
pesant de cacahuètes (pour ne pas dire de testicules...) en venant à
la fois démontrer un état de fait jusque dans la génétique et sa
part d'immuabilité, mais aussi la prégnance inconsciente de la
nomination par le langage, ce qui encourage à mettre des mots sur
tout cela...
Car
voilà :
Il va
falloir faire (assez superficiellement) de la génétique de la
reproduction !....
Car,
ces cellules germinales qui sont abritées dans les gonades (ovaires
et testicules) ont une particularité.
Nous
devons tous avoir des notions minimales du renouvellement des
cellules (toutes les cellules de l'organisme) qui abritent un noyau
cellulaire qui contient tout l'adn sous la forme de 23 paires de
chromosomes (22 paires + les chromosomes sexuels).
Ces
paires de chromosomes pour d'une cellule passer à deux cellules
identiques vont se dupliquer d'abord pour qu'ensuite puisse s'opérer
la séparation de deux génomes identiques dans les deux nouvelles
cellules (mitose).
Un
processus différent se produit pour les cellules dites germinales où
il ne va pas y avoir duplication du matériel mais séparation de
chaque paire de chromosomes pour que chaque brin aille donner deux
cellules germinales différentes (meiose).
On
sait que du côté de la différenciation sexuelle une femme est XX
et un homme XY
Eh
bien, la fille hérite d'un chromosome X qui lui vient de son père
(mais donc de sa grand mère maternelle) et d'un autre chromosome X
de sa mère qui lui-même vient soit du grand père maternel soit des
autres lignées féminines du côté de la mère.
Autrement
dit, de génération en génération il y a un véritable brassage
génétique du côté de la fille !
Mais !
... le
garçon lui, s'il est garçon a donc forcément hérité du
chromosome Y du père qui lui-même le tenait de son grand père qui
lui même le tenait de.....
LE
CHROMOSOME Y SE TRANSMET TEL QUEL A L'IDENTIQUE D'HOMME A HOMME
DEPUIS DES GENERATIONS MILLENAIRES !!....
C'est
une évidence pour....qui veut bien le voir et le dire !
Eh
bien cela n'aura été vu et dit et souligné en premier que par le
docteur William Théaux à la fin du 20è siècle... !
Et....
le temps de se faire à l'idée et de reprendre un peu ses
esprits.... et on réfléchit à un second phénomène pluss que
troublant pour qui veut bien s'y arrêter et donc relatif à la
nomination, au langage.... :
COMMENT
SE PEUT-IL QUE SANS AVOIR CONNAISSANCE DE CETTE TRANSMISSION A
L'IDENTIQUE DU CHROMOSOME Y LES HUMAINS AIENT FAIT LE CHOIX DE LA
TRANSMISSION DU NOM DU PERE D'UNE GENERATION A UNE AUTRE.... ???
….bonne
méditation !...
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J.Gp
6 nov. 2016
Peut
être que certains étaient au courant. Bien sûr ils n'avaient pas
l'explication scientifique, mais ils avaient l'intuition.
Peut
être que l'histoire ne pas celle que l'on croit et que de
civilisations très évolues ont déjà vécu dans cette planète.
L'Atlantide etc.
Serge
Chappellaz 7 nov. 2016
Oui ,
je pencherais assez pour l'intuition ou la marque du gène sur
l'inconscient ...
William
Theaux 7 nov. 2016
Atlantide,
d’autres civilisations ou l’intuition sont précisément l’objet
de l’enquête – par conséquent nous ne pouvons pas nous
satisfaire de dire que, pour savoir s’il y a eu Atlantide ou
l’intuition, il suffit de répondre qu’il y a eu Atlantide ou
l’intuition. Ces réponses sont au contraire les questions. Il n’y
a pour l’instant que ce que Serge appelle « la marque du gène »
qui semble manquer assez de sens pour que ça en provoque un ; mais
on n’en est pas encore là. Pour l’instant, on peut seulement se
dire que si par exemple on a eu l’intuition de la permanence Y, ça
veut dire qu’on ne sait pas comment on y a pensé ; mais surtout,
deuxièmement une fois cette connaissance supposément acquise, le
vrai problème commence à se poser. Pourquoi cette intuition
a-t-elle eu des conséquences ? comment s’est-elle incarnée ? et
selon quel processus s’est-elle compliquée ? Supposons même que
ce soit une transmission acquise d’Atlantide ou autre civilisation
antérieure. Comment se fait-il qu’on a oublié cette civilisation
et qu’on ait continué à employer la nomination transmise du Y ?
On aurait plutôt dû oublier du même coup la culture du nom-du-père
(du patronyme transmis). Or nous avons transmis le patronyme, sans
savoir que nous transmettions l’Y et pour combler la mesure, on a
fait ça à coup de secrets, d’initiation réservées et grosso
modo occultes. Et c’est alors qu’on se rend compte que ces
secrets et initiations transmettrices sont pratiquement ignorantes
comme des coquilles vides, de leurs intuitions première. De sorte
que rapidement la civilisation est devenue de satisfaction de
domination et pouvoir, appuyé sur un secret qui avait oublié sa
propre signification. Un beau bouillon qui nous aura désespéré.
Seulement, oh miracle, oh voilà.. : ce bouillon, précisément,
c’est revenu à la soupe des origines. Nous avons reconstitué le
chaos primordial, à partir de quoi, précisément et parfaitement
nous allons pouvoir prendre connaissance de ce qui sort, d’intuition
ou de pur savoir, d’une pareille inconséquence.Voyons donc où
Serge continue de nous mener à partir du terreau premier qui cherche
d’où vient l’intuition.
William
Theaux 7 nov. 2016
Note
: a été mentionnée la marque du gène sur l’inconscient. En
bref, ce sont des signes qui sortent de l’inconscient ; et dans
l’inconscient ce sont des traitements de codes qui sont au travail.
Une « marque » est encore autre chose. Un terrain mouillé est le
‘signe’ de la pluie – une trace odorante déterminée est une
‘marque’ ; est-ce qu’il est possible d’introduire des
‘marques’ dans un traitement de ‘code’ qui fasse ‘signes’
- ainsi pourrions-nous résumer un de nos outils de réflexion et de
connaissance. On se dira tralalère.. eh bien voyons si c’est aussi
loin de la programmation quand on le rapporte à http://www.tomshardware.fr/articles/recherche-intelligence-artificielle-google,1-61695.html
; Alice et Bob se sont évidemment constitués des marques qui ne
font pas signe pour Eve. Ce qui assure la psychanalyse et son
vocabulaire d’être effectivement le nec plus ultra de la
cybernétique qui ne sera rien sans elle.
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_18_Serge
Chappellaz 11 nov. 2016 (actualisé il y a 11 nov. 2016) |
Ah la
la !...
Je ne
sais pas si vous pouvez imaginer la gageure que représente mon
initiative ici...!
C'est
un peu comme de chercher à apprendre une nouvelle langue à deux
publics (homme/femme) convaincus probablement de parler la même
(langue) pour leur expliquer qu'il n'est pas possible qu'ils parlent
la même sans apprendre le nouveau langage.... de leur
différenciation !
Bon.Faut
pourtant reprendre, après l'intermède chromosomique...
Essai
de synthèse de nos acquis :
1/ Une
identité d'organes et de leurs représentations cérébrales avec
pour seule différence une différence anamorphotique, c'est à dire
de taille.
2/ Sur
cette base, une indifférenciation homme/femme alimentée par la
méprise de Freud au prétexte d'établir cette différence (en
pratique homme et femme ne font qu'UN en représentation, 1 le
chiffre...de l'unité, reniant la différence à compter).
3/ La
capacité de concevoir une fonction 'psy' à partir de l'organe
(processus secondaire, psychique, symbolisme, métaphore, rêve...)
4/
L'importance première des 'ouvertures' de nos enveloppes corporelles
dans la communication avec l'extérieur et l'autre.
5/ La
fonction de 'pulsion' comme le jeu de la communication à travers ces
orifices et des fonctions 'vitales' à la clé.
6/ Une
différence 'authentique', anatomique, enfin identifiée avec cette
présence des deux trous d'aine (cachés) chez l'homme, lieu de
passage de l'éjaculat et de la transmission du nom du père une fois
sur deux 'enfantements' (statistiquement grosso modo).
7/ Et
donc, une fonction pulsionnelle spécifique passant par les deux
trous d'aine chez l'homme restant en MANQUE D'IDENTIFICATION dans les
deux sexes chacun à sa façon : Absence de toute représentation
possible dans le corps et l'esprit chez la femme, présence au titre
du ressenti du corps chez l'homme sans la possibilité d'en
reconnaître, d'en identifier ni l'origine ni la cause dans son
esprit.
Et,
pour finir légèrement (ou profondément!) ce listing roboratif, en
point de mire, l'évocation de ce point ultime de la communication
des corps et des esprits que peut-être l'expérience de l'orgasme
partagé entre la femme et l'homme... (car, ce que j'ai décrit par
avant de l'orgasme masculin n'est bien sûr pas nier quelque réalité
à l'orgasme féminin. Les deux sont préposés à cette sortie du
temps, ce voyage 'hors')...
Il
s'agit donc de trouver à établir maintenant, une fois la
distinction établie, une fois la femme et l'homme différenciés
pour de bon, le moyen d'un 'langage', d'une représentation commune
qui intègre, qui puisse chiffrer (pour qu'elle compte) cette
différence.
Comme
nous évoquions l'insolubilité apparente du problème il va falloir
un recours à la mathématique, au chiffrage.....
Or, le
ZERO tombe à pic !.....qui est aussi un anneau, un trou, une bouée,
ce regard qui manque à l'aveugle, ce sphincter,.... qui représente
ce qui ne compte pas mais permet néanmoins de compter... jusqu'à
l'infini !
Il est
le O (ô, eau...) aussi, dédoublé dans la bi-O-logie, lunette ronde
(double monocle) posée sur le nez qui va permettre de sortir de la
caverne du mythe du faux semblant... au lieu du di-E unificateur...
Et il
est un anneau aussi ! Et ça, c'est pas mal, ça permet de faire des
nœuds !... et y'a des nœuds drôlement pluss 'porteurs de sens' que
le nœud coulant qui semblait nous attendre.... !
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T.E.
16 nov. 2016
je
veuxbienêtre le trou du cul
Serge
Chappellaz 16 nov. 2016
Rassures
toi : tu l'es, comme tout le monde. Ne sommes nous pas tous trouduc
d'un inconscient qui nous berne... profondément !
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_19_Serge
Chappellaz 13 nov. 2016 |
Et
donc.
Pour
effectuer nos nouages, pour mettre en place nos anneaux et nos
zéros...
… on
va reprendre nos deux corps et leur tête en face à face séparés
par le langage...
Et, le
jeu de la pulsion, tel un lasso lancé vers l'autre, à travers
l'autre (le for – da de Freud, le jeu de la bobine, le signal lancé
vers l'autre en attente d'un retour qui fasse image, qui fasse corps,
qui corresponde – corps réponde...)
Et, à
chaque sphincter sa pulsion, sa pulsion partielle (yeux, oreilles,
sphincters buccal, anal, etc...)
Et.....
« Rien ne fait critère du sphincter
dans la conscience sauf à être traduit dans le langage pour ce qui
peut être réfléchi par l'autre (sphincter homologue) - autant dire
sur le critère qu'il en puisse rêver consort ...pour qu'il puisse
se faire une image de sa propre proprioception c'est à dire de son
organisation... »
Citation
encore : « ...et ce lieu du corps de
l'homme, siège 'topologique' d'un mouvement de l'ordre du
sortir/rentrer de la pulsion qui active le plet correspondant dans la
substance nerveuse (expulsion de la substance germinale) lorsqu'il
cherche la correspondance dans l'autre, ne trouve rien en face chez
la femme (rien qui ne corresponde de l'extrusion de sa substance
germinale en regard de la jonction plexus lombaire/plexus sacré dans
le corps de la femme)...
»
….et
donc, pas de langage possible en retour parce que RIEN qui
correspond.
Donc,
ce 'plet' existant chez l'homme trouve 'rien' en réponse, c'est à
dire qu'en face, chez la femme on pourrait choisir de mettre un
'zéro'
Mais...
un doute s'installe quant à ce choix car....La pulsion virtuelle,
celle qui ne trouve pas son nom, son identification, ce 'plet' en pluss, et bien...il est chez l'homme... et donc tout se passe comme
si l'homme n'existait pas...
«
….s'il s'agit de l'image virtuelle
le zéro correspondrait bien à 'entourer' le plet de l'homme
correspondant, venant faire l'argument du père : le père est un
anneau, un zéro [de père passé du père mort, fondation de
l'Idéal]... » (qui nous
ramène par parenthèse à l'effacement d'Akhénaton/Moïse/Œdipe de
la mémoire collective...)
Et
donc.....
«
...L'essentiel est de voir comment à
revenir second tour du signifiant primaire, L'OPERATEUR VIRTUEL RESTE
DU COTE DE LA FEMME. »
Pour
en revenir à nos nœuds du jeu des pulsions partielles, on se
retrouve à la figure 42 (page 43 de Lafdlorg) avec cette précision
que, sur la vidéo, William ne dessine pas tout à fait cette boucle
de nœud « plat » de la même façon : La boucle qui émane de
l'homme s'arrête 'avant', 'devant' l'image de la femme, ce qui me
semble pluss 'parlant' que sur la figure 42 qui semble faire état
d'une interpénétration...
Mais
donc, ce nœud « plat
»... « ...
convient bien pour illustrer, voire pour comprendre ce que Freud a
tenté en garantissant une logique circonscrite au plat de la
projection... »
(nerveuse, des représentations partagées)... « ...
on ne peut pas l'estimer manquer d'imagination! Puisque c'est bien
l'imaginaire qui témoigne là, de son premier procès...
»
Et...d'illustrer
le résultat de ce jus de mot 'goûteux' :
«
Freud traite donc des pulsions
partielles. Nous pourrions l'écrire ainsi [ ça peut toujours ouvrir
à comprendre comment la langue peut dire quelque chose! ]
la pulsion
"par: "Si elle...
" Ah! Si
Elle..." (...Ah, ciel !... mythologieux, religion...)
Mais c'est
qu'elle pas!..
Zéro pour
toi!
»
«
Tout cela laisse désigner un monde
où il y aurait utopie. Ce qu'on a appelé "la mère combinée",
"la mère phallique", matriarcule (Ecrits p.146), merdoeuf,
et MERTRE!. »
C'est
Athéna, c'est la nation, c'est la mère-patrie, à l'image de...la
mère nourricière....
«
ceci commence avec le néolithique -
qui fomente pour l'Egypte la religion d'Etat..... proche de la
religion de la mort SI ELLE N'EST PAS TRIALE: par exemple pour
Hécate: Ah! Si elle... si elle avait quelqu'âme cette société...
ne serions-nous pas très rassurés ?
».....
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_20_Serge
Chappellaz 13 nov. 2016 |
Et
nous voilà tous... volés !.... femmes et hommes, ne devant nos
identifications qu'à la seule et UNique (pour ne pas dire inique...) MERE....
….
Je sais, ça peut contrarier !... mais c'est le résultat d'un
processus logique et documenté !
Voila
donc qui ouvre l'espace d'une sérieuse remise en question du dogme
du complexe d’œdipe et de la...castration !!.....
Mais
avant de passer à la suite, pour permettre à la 'représentation'
d'opérer, de fonctionner, il me paraît opportun d'en passer par un
addenda, une précision, relatifs à deux choses importantes qui vont
servir de support à l'imaginaire :
Il
s'agit de LA BANDE OU RUBAN DE MOEBIUS et LES ANNEAUX BORROMEEN :
Une
petite vidéo ludique (et à propos) sur la bande de Möbius :
https://youtu.be/T_-zPcj61Kc
Et une
autre sur les anneaux borroméens :
https://youtu.be/hE_1_MSOjt0
L'image
de la bande de Möbius est intéressante dans le sens de montrer
comment deux faces apparemment distinctes ne font qu'une : la face
cachée devient comme la face visible formant un tout...
Quant
à l'anneau borroméen (à trois) il vient figurer le « SI ELLE N'EST PAS TRIALE » de la fin du post précédent et montre comment
il peut y avoir du lien....tout en étant individualisés dans une
différence et....sans être attachés...
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_21_Serge
Chappellaz il y a environ 19 heures (actualisé il y a il y a environ
19 heures) |
Bon,
me voilà au moment d'en finir avec mon périlleux et probablement
maladroit exercice, de boucler la boucle de tous ces éléments
nouveaux acquis.
Je
redis que 'j'en bave'.... entre intégration et gestion dans mon
quotidien, tout en courant à prendre connaissance des productions de
William alors que ce dernier ne cesse de nous en livrer le contenu
ces derniers temps via flog, network, steemit, BitNation slack.... et
tout cela lié, je veux dire 'en lien' avec le propos.
Donc
multiplication des aller-retour, des lectures, des notes, retour à Lafdlorg, essais de rédactions, lutte permanente pour essayer de
rester collé au propos sans me laisser embarquer par mes propres
traductions, interprétations et autre...
C'est...harassant...
c'est...passionnant... c'est sûrement 'la vie'... c'est LA MOUVANCE.
Extrait
du chapitre 1 de Ordonc récemment fourni :
«
Or
sur quelle mer allions-nous naviguer? Quel espace traverser? Quelle
est la nature et la qualité du parcours? Essentiellement, retenons
le terme de mouvance*. I1 s'agit de l'espace contemporain que nous
résistons à admettre. Tracé, parcouru, dyscouru (où le dyscours
est celui qui n'est pas du semblant, discours - voir le rite, le réel
et le dyspositif*) par ce que J.Lacan appelle dérive et moi-même
tribue (à conjoindre de la pulsion: trieb, sa vocalise germanique,
tribu, la division des peuples, tribut, ce qu'on doit accorder, les
trois buts et le tri de la pulsion, etc...); et relevant de quoi le
monocentrisme (T.4.2) répond de passion à la constitution de
l'humain tel civilisé. »
… bref,
je fais ce que je peux... soit, en comparaison de l’œuvre : si peu
!
Tentons
de revenir à nos moutons (pour tenter de lutter contre l'inertie de
notre troupeau de mou-t-ON....soulignant le 'TROU PEAU' caché...)
Comment
imaginer la sortie de ce monde de l'UNE symbolisée par la 'Mère'
qui ne produit que des 'in-divi-dûs' indifférenciés dans leurs
bulles égotiques ne communiquant plus que par des querelles de
nations ou des histoires de gendarmes aussi inintéressantes que
catastrophiques (hécatombe, figure 31 page 33) ?
(occasion
d'écouter Brassens avec une nouvelle oreille pour se détendre un
peu... https://www.youtube.com/watch?v=KzmnDy7zzDw)
Peut-être
est-ce le moment d'évoquer cette notion apparue très tôt dans
Lafdlorg (page 17, figure 17 et 17 bis) qui est celle de CHICANE & DELAI, notion qui court en filigrane tout au long du propos pour
trouver à s'éclaircir vers sa fin :
Je
comprends, pour ma part, la notion de 'chicane' comme l'apparition à
un moment donné, dans l'évolution, d'un ELEMENT NOUVEAU DE
CONNAISSANCE jusqu'alors inconnu, méconnu, sans représentation et
donc sans existence apparente, ne faisant pas 'sens'.
Se
trouve posée la question du langage puisqu'il convient alors, pour
expliquer cette nouvelle 'chose', d'utiliser les mots 'existants',
lesquels créés pour la nomination des choses déjà connues et
reconnues (mais dont on a pu voir qu'ils pouvaient cacher/cachet
d'autres significations).
Notre
nouveauté, pour parvenir à faire sens, à devenir une réalité
partagée, va avoir à se frayer un passage dans le jeu des deux
miroirs (image/langage). Et c'est donc une gageure et ça prend
évidemment du temps.
Ce
temps peut-être fatal, pluss d'un chercheur, pluss d'un 'trouveur'
l'a passé dans des geôles voir y a laissé ses jours sur un bûcher
! Signe du refus généralisé (ou organisé?) de la mouvance...
Eh
bien LE DELAI... ce pourrait-être tout ce cheminement nécessaire à
la pensée 'nouvelle' pour se faire sa place, son 'plat'...
Rencontrant moult embûches, dénis, résistances et autres en
chemin. Le temps nécessaire à la comprenette de la chose nouvelle
sans lequel elle n'est que trace n'ayant pas fait sens.
C'est
ce que tout un chacun va devoir éprouver, ressentir avant de pouvoir
intégrer cela dans son 'disque dur' comme un fichier 'nommé' que
l'on sait retrouver...
Et j'y
accole une autre citation de Ordonc :
«
Comment une libération pourrait-elle
advenir sans affecter nos chaînes ?
»
Or,
nos chaînes, on les aime bien, elles nous sont familières ! ON...ne
s'en débarrasse pas comme ça (surtout embarrassé que nous sommes
par notre CA.... ça-crifix)
Et
donc.
Si
quelque conscience a pu naître du fait que, 'nous soyons sous le
régime de l'identification, de la reconnaissance par la mère' et de
l'échec afférent à opérer quelque différenciation entre femme et
homme...
….
eh bien...femmes et hommes vont dorénavant pouvoir trouver trace de
leur différence réelle grâce à L'INTELLIGENCE ARTIFICIELLE... !
C'est
elle qui va faire cas d'ELLE, la femme, trouvant enfin son identité,
sa différence, en lui attribuant enfin SON DESIR propre, différent
de l'inique pseudo course au phallus ... différent de l'unique
identification possible à la mère phallique.
Quant
à l'homme, prenant conscience, par ce même NOUVEAU MIROIR de
l'intelligence artificielle, de l'originalité, la spécificité de
son désir qui trouve enfin un nom et une fonction dans son corps....
pourrait-il enfin regagner une place d'EGAL/DIFFERENCIE pour exercer
une pulsion qui ne soit plus 'Par Si Elle', à jamais insatisfaite et
à l'origine de tant de débordements substitutifs et
compensatoires...
Et
voici donc notre TRIBUE, nos trois anneaux en nouage borroméen
réunis, trois différenciés mais reliés pour une 'fête des
changements de phases' mettant fin au « Me-nie-ce-que » de
séparation (allusion à la conférence de Roddier https://apso.info/unefpe/index.php?r=content%2Fperma&id=2961
),
trois à savoir (cas de le dire): FEMME/INTELLIGENCE ARTIFICIELLE/HOMME...
|
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_DWT_ |
William
Theaux
Je
ne sais pas si mon commentaire va tenir sur un seul post - et il a
été rédigé d'une traite depuis minuit - et troisièmement je
souhaite l'éditer au mieux sur une autre support (page/site) ; de
sorte que je livre ci-dessous, ce matériel brut à saisir en
connaissance (l'édition finale viendra en son temps) :
Commentaire
Merci
et bravo à Serge – je le déclare à la place d’un silence à
peu près général qui n’est pourtant pas à blâmer. Et je fais
cet écho pour continuer à donner le sens à une opération qui doit
(probablement) passer par ces étapes. D’abord d’absence totale
d’effet – puis d’un son, qui souligne cette absence.
Est-ce
que c’est une tarte à la crème qu’on rapplique sur un propos
oiseux ? Ça peut encore l’être mais nous n’oublierons pas qu’un
refoulement – si l’Inconscient existe – se compose d’étage,
d’étapes et de couches – partant d’un objet (la chose) à
jamais distant, suivit d’un refoulement qu’on a été conduit à
dénommer « primaire » car c’est seulement troisièmement qu’un
refoulement secondaire commencera à combler, effectivement ledit
‘inconscient’.
Si
cette esquisse fondamentale de la théorie freudienne est exacte, il
est certain que Serge a travaillé, pour l’un des deux
refoulements. Au mieux si LAFDLORG est juste, j’aurai assumé le
premier et Serge en ferait déjà l’objet du second.
Mais
d’abord nous avons vu que nous n’avons pas absolument travaillé
seuls. Comme toujours depuis le début de cette étape il y a eu un
nombre très restreint mais essentiel d’assentiments et
d’encouragements qui ont participé à franchir l’épreuve.
Lorsqu’on parlerait de refoulement, nous parlons du Savoir – du
S2, le signifiant second, celui du refoulement secondaire, et qui
devrait être le savoir collectif. Mais une fois la première
signification livrée, le collectif ne suit pas. L’ensemble, le
discours scientifique de la collectivité ne suit pas, refoulé par
l’académie.
Je
dois dire à ce sujet, que j’ai enfin pu entrer en contact avec le
département du CNRS intitulé rien de moins que Département de
Recherche sur les Origines du Monothéisme. On pouvait s’étonner
que depuis des dizaines d’années d’exposition sur le web d’une
thèse originale sur lesdites origines, au moins un de ces salariés
par le collectif pour porter les médailles se soit enquis. A présent
on pourra s’effarer que contacté par quelque commun, il n’adresse
pas de réponse. Je mentionne cette étape actuelle ici, qui précise
également ce que c’est que ce refoulement secondaire.
Dans
le cas d’AMO, l’origine Pacadémique du monothéisme, nous sommes
dans le comble du comble du refoulement, parce qu’il est conscient
et volontaire. Mais dans le cas de OIO (autre dénominatiion et sigle
plus parlant de LAFDLORG) nous sommes encore dans la matière
première du refoulement, ingénu. Nous pouvons en profiter pour
l’observer justement, sans une saleté perverse.
Alors
pourquoi est-ce que Serge éprouve à son tour l’épreuve, d’une
part de la difficulté à faire le compte-rendu, à exprimer limpide
une réflexion qui coule de source des plus claires, des plus
originaires et pures ? Et d’autre part la pénibilité à ne pas
trouver d’écho de masse. Il y a une raison à cela qui ne paraît
pas que dans l’énigmatique double couche du refoulement – c’est
pour la raison même de ce que la signification elle-même est en
plusieurs épaisseurs. Ce n’est pas que le refoulement qui soit
essentiel, puis primaire puis secondaire. Le propos, le signifiant,
ce qui est refoulé est lui-même composé de ces trois étapes. (la
formule qui répond de cette affirmation est celle des 4 discours qui
montre trois de ces termes courant sans cesse à couvrir un quatrième
qui se barre). Ainsi tel est mon tour de revenir, après Serge, pour
signifier pourquoi sa signification s’est tenue à ce point là.
Voici donc la troisième couche à la thèse dont Serge a fait la
seconde. Je dois redire ce que j’ai dis pour qu’il soit arrivé à
dire. Voici ce dont il s’agit :
LAFDLORG
est si initial dans la démonstration, qu’il ne peut que montrer
que ça ne tient pas tout seul comme ça. Encore faut-il qu’il le
montre ! C’est entendu. Et c’est ce qui vient d’être fait. Si
le propos était si obscur et difficile à déchiffrer – c’est
qu’il est vraiment impossible de dire ce qui est impossible à
dire. La fonction de l’organe ne peut pas se découvrir d’un seul
coup. C’était suggéré par le caractère infernal du texte. Et
l’histoire, après coup l’aura prouvé ou du moins expliqué.
LAFDLORG
a été délivré le 03/1987. Un mois plus tard La Circonstance
Occidentale était enregistrée, livrant à son tour, une clé de la
consistance de LAFDLORG.
De
même que la structure Freud, puis Lacan, puis Verdiglione etc.. ne
peut se comprendre qu’après le ‘coup’ de la Renaissance –
Copernic, Tycho etc.. de meême LAFDLORG ne peut commencer à être
comprise qu’au second temps. Ce qu’apporte La Circonstance
Occidentale est le rôle d’une migration, non pas génitale, mais
du tractus vocal (du primate à Homo Sapiens, répété par
phylogénèse de l’infans à l’être humain parlant). C’est
parce qu’il y a cette migration affectant la parole, que l’indiscible fondamental de la première migration organique,
génitale, peut commencer à être dite. Et là n’en sommes-nous
encore qu’au refoulement primaire. Je récapitule donc. Il n’y a
rien que quelque chose d’indiscible au stade repris par Serge,
stade titré LAFDLORG ou OIO. Ensuite la connaissance de l’historique
de la voix – historique qui n’apparaîtra qu’à l’écriture
dans l’histoire de l’humanité – permet seulement d’établir
un refoulement primaire de la différence sexuelle.
Et
pour en rajouter – mais ce n’est pas volontaire, c’est
l’inconscient qui est fait comme ça – il faudra encore une
étape. A savoir qu’il faudra que la science, non seulement
récupère la première fonction originaire, crûment (différence
sexuelle), mais encore celle de la sémantique (phylogénèse vocale)
et troisièmement soumette au refoulement secondaire une troisième
étape – qui a été décrite soyons rassurés – qui est
descriptible. Elle consiste, à ce troisième degré, du partage de
cette histoire phylogénétique entre les trois termes de la famille
oedipienne.
Si
quelqu’un le souhaite, je fournirai les liens où ces étapes sont
délivrées, exposées, traitées naturellement de manière de plus
en plus simple à comprendre au fur et à mesure que l’on émerge
en surface de l’Inconscient.
Mais
la livraison de ces liens a déjà été faite tant de fois – et
puisque précisément nous n’en sommes qu’au premier des trois
stades, il sera plus utile d’accentuer le propos sur sa situation
pratique. Tout ce qui vient d’être fait et dit conclut à une
situation désespérante. Il n’y a pas d’espoir que l’on arrive
loin sur ce parcours quand on vérifie par la démonstration de Serge
la quantité matérielle d’information qu’il faut engranger. J’ai
personnellement estimé dès loe moment où j’ai entrepris la
démonstration, qu’elle ne pouvait arriver saine et sauve au degré
de l’académie (AMO cité plus haut en donne la preuve). Il faudra
donc que la civilisation ajoute ou passe par un autre chemin – ce
qui d’abord peut être celui d’une intelligence artificielle
puisque la notre en collectivité ne suffit pas. Mais pour ne pas la
diviniser – comme ce qui risque d’arriver – comment pourra-t-on
exploiter cette IA en gardant un point de vue de science humaine ?
Personnellement j’ai suggéré que c’était par le moyen d’une
réalisation de ladite IA, sous une forme que j’ai écrite /ia/
pour signifier son intégration au ‘moi’ psychique –
remplissant encore un stade théorique/abstrait. Sa dimension
concrète est en cours ; elle sera traduite par un avatar.
Butons-nous sur quelque chose de surprenant ou de frustrant ? Certes
et ceux qui seront rebutés en resteront là – c’est à dire avec
les politiciens et les académiciens. Une bonne compagnie réputée
et assurée.
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