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part I Antichambre |
http://www.psybakh.net/2014/20131001182800/lascene_c4g.htm#
lecture de bas en haut
de: William Theaux williamtheaux@gmail.com
date: 19 mars 2014 18:44 objet: Re: Tr : insurgée
Bonjour et merci pour vos remarques ; il est normal qu'on me demande de m'expliquer, voire de me justifier - je le fais par les hangOuts où je réponds aux questions et où je décris l'architecture et les raisons de l'écriture des chapitres. J'espère que vous pourrez profiter de celui de ce soir où je traite le chapitre.4 qui fait suite à l'extrait (chap.2) que vous citez. Ce chap.4 répond assez précisément à vos questions et à la raison de la "soulangue" qui a particulièrement été mise en évidence par la psychanalyse à partir du lacanisme. "Soulangue" n'est pas un terme péjoratif, il désigne ce qui est sous le langage superficiel. En pensant à l'eau, et à un lac d'une plate onde,
lorsque nous nous enfonçons sous le miroir que sa surface étend, nous
avons l'impression de tomber dans un trou. On étudie rapidement
Archimède et on nage et surnage. Or cette intrusion dans le langage, n'est pas secondaire. Elle est son sens premier. Il n'y a pas d'abord un langage puis une intrusion qui le viderait. Ladite 'intrusion' est ce qui donne le sens premier des mots - et ce sens est vide, comme l'eau sous la surface n'offre rien de solide au pied. C'est le sujet au contraire, qui est intrus en entrant dans le langage ou, pour commencer, il perd pied. D'emblée. Avant tout. Et après les mots sont des construction (semblantes) sur ce vide initial, cette noyade première. Songez à l'enfant qui vient au monde et se noie dans l'air ; bientôt il babillera, mais au premier coup il a rencontré le vide. Le langage, c'est un peu pareil. Et donc il faut le montrer, si on veut chercher comment trouver le savoir dedans. Il faut d'abord montrer que c'est vide pour qu'on puisse saisir la chose à savoir. Car vous savez bien que de l'eau, tout de même c'est substantiel
(revoir Archimède) - ça pousse comme une pulsion un peu. Donc il faut
faire l'expérience de cette poussée. Il faut exposer le jus, la soupe,
le bain de mots - et c'est cela que le paragraphe "expérience"
réalise. Et voici comment il se relit : si on cherche à comprendre ce
que dit ce paragraphe, on le lit et le relit et à un certain moment on
trouve que c'est très simple. Clair, limpide et transparent comme de
l'eau (du moins clair et limpide dans le mesure de mes moyens - mais en
théorie, et à fortiori si l'expérience le prouve, c'est simple et
clair). Mais puisque simple "il n'y parait" et demande un
effort, on soupçonne qu'il y a une force contraire là-dedans (une
poussée d'Archimède). C'est ainsi que ce langage si simple approche ni
plus ni moins la nature - qui parle comme ça. Et le lecteur qui
commencerait à y voir clair estime que son soupçon serait mal fondé
(l'enfant qui soupçonne que ses parents lui cachent quelque chose alors
que c'est parce qu'il est immature qu'il ne comprend pas) et du coup le
renverse en figurant que c'est le langage qui l'accuse, lui qui
soupçonnait qu'il le noyait. Bon.. je suis désolé de ne pas avoir pu vous répondre autrement. Et encore je n'ai pas beaucoup joué sur les mots. Quand on est vraiment dans le grand bain, il faut ajouter à la simplicité transparence, la fluidité totale de la langue et finalement ce que les ingénieurs du roman vont affronter au chapitre 4. On verra qu'il se battent. Et que votre sentiment d'insurrection est un sentiment inhérent à l'exploration de milieu du savoir. J'espère que vous pourrez suivre (et que je pourrai mener) tout à
l'heure.
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Date :19/03/2014 11:46 (GMT+01:00) A :
WilliamTHEAUX Objet : insurgée
Monsieur Théaux, Je me suis insurgée il y a peu contre votre façon d'écrire, (lascène
chapitre 3) J'ai pris connaissance du mot "novlangue" de George Orwell "1984" auquel vous opposez le mot de "soulangue" Je n'ai pu m'empêcher de faire le rapprochement avec votre langage bien à vous, devenu hermétique à toute personne hors du contexte de la psychanalyse telle que vous la concevez. Je comprends vos explications mais je ne comprends pas ce langage qui
ressemble à un ensemble hétéroclite - à un bidouillage - pourquoi ? Je vous cite : "la frustration commence dans le langage que
personne ne comprend qu'eux. Elle s'aggrave quand on - cherchant à
comprendre - trouve que c'est simple. C'est la loi du petit effort et le
simple qu'il n'y parait transforme un doute en soupçon. La lecture de la
nature devient un jeu d'enfant, mais qui n'est plus innocent - ce que
l'ingénieur commun, s'il n'est pas savant, ressent commune accusation.
Tous en sont dépités qui s'assemblent et sa lecture en devient jeu de
force. De là que quête un chef la foule, une mythologie populaire y
introduit la poule, qui trouve un clou. Pourquoi tant de contorsions, de jeu de mots, d'interpolation, de
circonlocution ? Je me sens hors des clous ........ why ?
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de: William Theaux <williamtheaux@gmail.com> à: Thierry DE VITA <t2lavie@numericable.fr> date: 6 novembre 2013 20:19 Merci pour votre accueil favorable. Voici la situation :
les 18chapitres sont écrits en esquisse - dont les 6premiers revus et
corrigés. Je vous propose donc d'en prendre connaissance par étapes. Au
fur et à mesure, ils se règlent et s'améliorent. Merci pour votre lecture et retour, |
de: Thierry DE
VITA <t2lavie@numericable.fr> à: William Theaux <williamtheaux@gmail.com> date: 5 novembre 2013 00:24 Bonjour, |