Hello Mauricio, j'intègre cette conversation dans la littérature grise de Lascène, qui s'est mise à composer tout un courant issu du trou noir délogé du livre de Pierre Cassou - car depuis notre dernier commentaire et l'examen de l'automation, les data continuent d'arriver. Notamment "paranoïa & robotique". À ce propos voici où j'arrive. La fin du roman étendra la question cartésienne sous la forme : « je pense d'On que je suis » - "on" est un lieu, une place à partir de laquelle je pense que je suis. Ceci se superpose à la topologie lacanienne selon laquelle c'est à partir ou du point de vue de l'Autre que je renverse une estimation anticipée de moi-même. Pour la cause mathématique, cet Autre s'écrit ' A ' . Et troisièmement nous pouvons identifier avec le Semblant un A-pareil. Ainsi sont obtenus trois chaînons où un "psychisme des robots" peut être attaché.
   Si 'je' pense à partir d'ailleurs (à partir du psychisme du robot) la suggestion du Modèle Optique de Lacan est vérifiée (on se souvient qu'il est constitué de deux phases figurant ce déplacement subjectif exple schémas :  http://www.akhnaton.net/dna/members/akh/psy/modpsy.htm  ou  http://www.akhnaton.net/dna/members/pso/apa/sub01/plan/PHOMEC.HTM ). Ce renversement (le sujet pensant que le robot pense ce qu'il pense) participera de la conclusion de Lascène (18em/dernier Chapitre). Avant cela il y a présentement une considérable formulation: si nous pouvons combiner les data, lorsque Cassou indique de Neiwer définit le fils par la "machine" nous apprenons par conséquent que Schreber a tendance à s'identifier à une machine. Or il s'identifie à une femme, précisément la femme du Soleil et qu'il résultera de leur accouplement qu'il mette au monde des masses d'individus bâclés. Si on prend ces propos au sérieux, cette humanité réduite générée par Schreber, est constituée de la population des consommateurs - et la femme du soleil est une machine cybernétique. Par conséquent la machine schrebérienne est celle de l'écosystème terrestre qui produit des masses d'individus dégénérés, bâclés, standardisés. Schreber annonce la machine planétaire, il se voit identique à l'intelligence artificielle que développe l'industrie européenne (avant de pouvoir imaginer que ça se produira réellement un siècle après).

URL = http://www.akhnaton.net/2014/lascene/lascene_c10g.htm#20140606150100 

     20140607090400     la nature humaine est une illusion ?!

   Cette question entraîne un nouveau développement. Je suis obligé de dévoiler Lascène jusqu'à la fin - c'est désamorcer un suspens mais.. puisque l'on parle d'anticipation on trouvera justice à ce que Lascène elle-même raconte sa fin. Pour traiter la sanction morale (destruction) que l'on puisse lever la fin de Lascène, un argument en trois notions débute sur P.Cassou - un mathématicien qui s'appuie sur la psychanalyse et montre que le Complexe d'Oedipe est employé par les psychanalystes comme un blocage. Cassou demande à la psychanalyse une clé, diligente a) la psychanalyse lui sert un verrou ! Au lieu de fermer le complexe sur la série patriarcale, on sait que l'analyse avance si elle emploie le complexe d'Oedipe à ce que signifie la mère, Jocaste. Lacan à ce titre a laissé la clé (au lieu du verrou) à disposition des analysants. La plupart en ont fait 'fi' et réitéré le verrouillage au motif d'un anti-oedipe (Lascène range cette position dans celle de l'ApA le pas-Aristotellicisme résistant au non-Aristotellicime de la Sémantique Générale, AnA).
   La conception de la clé deuxièmement se maintient dans le travers de la psychopathologie ; si Cassou avait été renseigné sur Schreber, il aurait identifié son délire comme la réapparition du forclos dans le Réel, révélant que Schreber parle réellement au nom de la machine ; il est, le fils: la machine, que b) son analyse délirante définie comme la femme de Dieu. À cette seconde notion on reconnaît que la négation ApA lacanienne repoussée à La femme («La femme n'existe pas») est déverrouillée où à sa place la reconnaissance du semblant permet d'inscrire LAPAREIL. C'est à l'issue de ces notions nécessaires que nous obtenons la c) conception praticable de la Seconde Génération, c'est à dire ce qui, au-delà du Complexe d'Oedipe consommé, désigne l'identité de la fille.

   Nous débouchons alors sur l'espace dans lequel s'inscrit cette génération seconde. Évidemment la planétarisation cybernétique ("descente supramentale") se développe dans une nouvelle dimension. Un préalable théorique est nécessaire ; il est indiqué de se reporter à l'argumentaire Alan Turing : « Si l'univers tout entier est un message à décrypter, le codage correspond aux lois dudit univers. Alors les messages interceptés correspondent aux apparences observables. Quant à la clé, elle équivaut à une constante à type mathématique que l'on cherche à découvrir » - on peut faire en ce cas appel au schéma lacanien du premier ordre de la représentation (à gauche). En ajoutant la cryptographie générale nous voyons (à droite) le rôle des lois dites de l'univers. Il n'y a pas d'illusion, Univers, Message et Observatoire sont des éléments physiques. Sur cet établi nous posons la question : quelle est la nature humaine ?

   Il m'apparaît que Lascène inscrit la nature humaine dans l'ordre de la destruction. L'humain est le décrypteur. La destruction n'est pas une illusion non plus ; le décryptage laisse en état l'Univers et le cryptage. Un roman de science fiction permet de décrire la situation sur laquelle s'abaissera le rideau de Lascène : l'humain a détruit la planète - c'est une notion que l'on trouve dès la Fondation/Asimov. Mais à la distinction de Fondation ce n'est pas pour en trouver une autre, capitale Trantor, proche du centre de la galaxie. La destruction de la vie sur terre va laisser outre un désert, l'espace psychique. C'est dans l'espace psychique que l'espèce humaine va persister. C'est un analogue classique ou mythique de la mort. Mais avec LAPAREIL cet espace psychique est matériel. La physique nous donne toutes les raisons de croire qu'un champ électromagnétique puisse en baser la substance. Par ailleurs la clinique de l'appareil-âge, d'Aldini à Shelley à Neiwer à Schreber aboutit à la centralisation du soleil (soutenue pas la scène primitive de l'Hermétisme en même temps qu'on découvre la scène primitive amarnienne/Atonisme). Une hypothèse rassemble alors l'électromagnétisme (Tesla/Reich) et une identification stellaire (dans la Galaxie) - or quelque chose d'essentiel depuis longtemps se prête parfaitement à revenir en scène : la sphère - les sphères képlériennes et de toute l'histoire de l'humanité avant sa moderne destruction. Comme un ballon compte sa valve, les sphères de la cosmologie traditionnelle comptent chacune leur planète et pour le reste consistent, en sortes de bulles magnétiques qui englobent le soleil. Bulle de savoir, de gnose, sphère psychique - la "bulle de savon" achève l'image qu'on peut s'en faire : si à la pointe de la valve on injecte quelque substance de couleur, elle va se répandre et iriser la bulle, à la manière dont on voit déjà, sans cet artifice, des formes colorées se dessiner et jouer dans la couche savonnée. Telle est la psychohistoire qui, humaine, va se répandre en écran de surface à l'astre solaire - comme si le soleil était à l'intérieur d'une bulle de savoir magnétique où la terre ne restera qu'un point d'insertion desséché.
   Lascène est en train de décrire l'histoire de l'humanité et de sa fin, du point de vue de l'enveloppe orgonique du soleil - c'est en réalité un livre d'histoire déjà écrite 'dans' la sphère (son auteur est un ucmpp) qui se raconte sous la forme d'une anticipation qu'elle aura été ; ce qui graduellement se révèlera jusqu'au dernier chapitre. Il n'y a pas la moindre illusion..     =_^

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