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C.7G |
..// Le fait que le fantasme soit I'apanage de
I'homme ne I'empêche pas d'aimer ? Par contre (je parle pour moi) il y a
une sorte de tyrannie du fantasme. Je veux dire qu'une fois le fantasme en place il vise a la concrétisation, à la réalisation (objet de la pulsion ?). Si ce réel n'apparaît pas il y a frustration. C'est une énergie négative, laquelle cumulée, peut conduire â ne plus aimer... Ceci donc, pour I'homme, si je comprends bien ? (le coup de "l'individuelle" venant en rajouter au trouble). La femme serait dénuée de cette problématique et il lui serait donc plus aisé d'aimer '? Le seul truc concret que
l'on tient sur cette question est
donc la réelle différence entre les sexes révélée par DWT : les deux
sphincters inguinaux de I'homme et ses projections corticales que la femme
ne possède pas. Ce serait le substratum anatomique du fantasme propre à
I'homme ? Bon, et la solution de tout ce hasard ? Arriver a faire comprendre a La femme cette différence et l'accepter ? Cela ne lui greffera pas les projections corticales (cérébrales) manquantes, ou si ? Les neurones-miroir pourraient arriver à ça //.. |
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6 mai 2014 09:54 Réponse à la question d'une cause - la chose - plus profonde, plus occultée, sous les alibis de Lascène ( #troudaine) :
Tu poses cette question première concernant la psychanalyse
et l'anatomie. Sur ta première suggestion je l'ai seulement indiquée au.. dixième
chapitre et encore... par une évocation très sommaire, superficielle. Je
n'y fais que la mentionner. Mais elle est bien essentielle, primordiale.
Elle est explicitement traitée en une page principale http://www.akhnaton.net/1900/prod02/ERRAN94&/HAMILTON/5DIFSEX/%b5R/EMHO&001.htm
et en un texte http://www.akhnaton.net/1900/prod01/84-90%20Crufp/DAL/ARTICDAL/LAFDLORG.doc
. Si on voulait en faire ressortir en deux mots sa position fondatrice on
le dirait comme ça : le philosophe approuvera qu'on mette à sa cause
les projections sensorielles dans le cerveau suivant son modèle la
caverne. Acceptera-t-il la petite avancée au-delà, consistant à prendre en compte
les bords plutôt que les ombres pleines ? Ce n'est pas sûr car aussitôt
devra-t-il admettre le rôle des sphincters à l'initial de toute
perception du monde et de leurs traitements consécutifs jusqu'à la
philosophie. Il s'agit de l'identification de Moïse, Akhnaton, Oedipe. Avant même d'avoir la formule intégrale, et encore moins sa confirmation par la référence Trismégiste, cette identification a posé un énigme. Non pas l'énigme d'Akhnaton-Oedipe-etc.. car précisément il n'y a rien de bien sorcier dans leur combinaison identificatoire - mais l'énigme que, la chose elle-même sans mystère, n'avait pas été mise au jour depuis des siècles et des siècles de civilisation et de traitement de ces identités. Quand je me suis trouvé en 1985 avec l'hypothèse de leur identité, il y avait déjà près d'un siècle que les statues, les écrits et la ville du personnage avaient été mise à jour - et donc, depuis un siècle que toutes les pièces étaient présentes, on n'avait pas produit l'hypothétique AMO. C'était incroyable. Ma famille m'a fait expertiser par des psychiatres, mon professeur de psychiatrie m'a dit d'"avouer" (sic) que j'étais fou, mes analysants allaient me dénoncer à mes confrères. Je veux dire en remémorant ces épisodes que j'ai rencontré une chose évidente, énorme, primordiale et vitale et j'ai vu ma société entière ne pas le voir - et même méchamment refuser de le voir. Lorsqu'on se frotte à cette anecdote, on peut se préparer à imaginer ou concevoir que d'autres connaissances soient également refusées avec acharnement. Force est de
constater que la différence sexuelle présente un cas identique - avec
pour différence que c'est depuis bien plus longtemps et que c'est
beaucoup plus primordial encore ! Tu pourrais t'aventurer d'éclairer sur
ce point ton entourage, mais je ne te le conseillerais pas ; mon premier
tour de piste m'a fourni tous les avertissements nécessaires - pour me
convaincre que la passion d'ignorance - le n'en-rien-vouloir-savoir
signalés par Lacan sont des expressions très prégnantes d'une fondation
paranoïaque de la connaissance humaine. En fin de compte, un
paranoïaque est probablement quelqu'un qui n'a d'autre but que de ne pas
entendre - sa fausse croyance n'est qu'un alibi. |
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Merci. Je crois que je percevais en flou cette explication de tes
"détours" obligatoires. Mais ça va mieux en le disant
"d'un bloc" (bloc que je vais intégrer aux retours ucmpp tant
il fait lumière pour moi). C'est "marrant" que tout ce dire
soit qualifié d'hermetisme alors qu'en fait c'est le n'en-rien-vouloir-savoir
qui est le comble de l'hermétisme !
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